Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A.G. Baumgarten (1714-1762) acquit en son siècle une certaine célébrité par sa Métaphysique, exposé de la philosophie leibnizienne. Kant, qui utilisa...
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A.G. Baumgarten (1714-1762) acquit en son siècle une certaine célébrité par sa Métaphysique, exposé de la philosophie leibnizienne. Kant, qui utilisa cet ouvrage comme manuel pour ses propres cours, aimait à louer les qualités d'analyste du " très pénétrant Baumgarten ", en qui Herder, de son côté, saluait l'Aristote de son temps.
Mais Baumgarten fut bien plus que le brillant auteur d'un manuel scolaire. Il fit œuvre originale en faisant servir la métaphysique leibnizienne à l'élaboration d'une discipline philosophique nouvelle : l'esthétique.
Baumgarten est l'inventeur de l'esthétique. Il en crée le nom et le concept ; il en constitue l'objet ; il tente enfin de lui donner la forme d'une science systématique.
Par là, il met fin, à l'intérieur du rationalisme métaphysique lui-même, à la dévalorisation du sensible. La sensibilité est, certes, le signe de notre finitude, mais elle est aussi bien un mode irréductible et autonome du savoir ; et l'art, qui est la perfection du sentir, n'apparaît plus comme l'ornement d'une vérité indépendante, mais bien comme le lieu unique d'une connaissance spécifique. Ainsi l'Esthétique de Baumgarten, découvrant l'autonomie de la beauté et de l'art, débouche-t-elle sur l'exaltation de la finitude.