Essais d'iconologie. Thèmes humanistes dans l'art de la Renaissance

Par : Erwin Panofsky

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  • Nombre de pages394
  • PrésentationBroché
  • Poids0.53 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-07-024887-9
  • EAN9782070248872
  • Date de parution26/04/1967
  • CollectionBibliothèque Sciences Humaine
  • ÉditeurGallimard

Résumé

L'iconologie consiste, à travers l'analyse des thèmes artistiques, à reconstituer l'histoire de l'imagination créatrice. Erwin Panofsky en est le plus prestigieux représentant. Il a fondé l'histoire de l'art, à l'époque dominée par des explications psychologiques, physiologiques et esthétiques, ou réduite à une description iconographique assez naïve, comme une science d'interprétation. Ainsi s'attache-t-il particulièrement à suivre les métamorphoses de traditions antiques : le temps, l'amour, la mort ou la genèse du monde.
Ce sont autant de petites odyssées étranges et savantes, dont les épisodes consistent en fusions et confusions de concepts et d'images, en malentendus, oublis, résurrections et renaissances de toute sorte. Et soudain voici que l'énigme d'une ouvre se résout : la chimie artistique a donné au thème un sens nouveau. L'humanisme de la Renaissance n'occupe une si grande place dans l'oeuvre de Panofsky que parce qu'il était précisément, dans sa poursuite de tous les «retours aux sources», l'agent par excellence de ces cristallisations.
Un exposé lumineux du système néoplatonicien montre à quel point, dans cette doctrine des «résurrections» humanistes, tout confirme la prédominance de la pensée imageante sur la pensée discursive ; le monde matériel lui-même n'est qu'image, il appelle pour ainsi dire une iconologie qui donnerait accès à son sens.
L'iconologie consiste, à travers l'analyse des thèmes artistiques, à reconstituer l'histoire de l'imagination créatrice. Erwin Panofsky en est le plus prestigieux représentant. Il a fondé l'histoire de l'art, à l'époque dominée par des explications psychologiques, physiologiques et esthétiques, ou réduite à une description iconographique assez naïve, comme une science d'interprétation. Ainsi s'attache-t-il particulièrement à suivre les métamorphoses de traditions antiques : le temps, l'amour, la mort ou la genèse du monde.
Ce sont autant de petites odyssées étranges et savantes, dont les épisodes consistent en fusions et confusions de concepts et d'images, en malentendus, oublis, résurrections et renaissances de toute sorte. Et soudain voici que l'énigme d'une ouvre se résout : la chimie artistique a donné au thème un sens nouveau. L'humanisme de la Renaissance n'occupe une si grande place dans l'oeuvre de Panofsky que parce qu'il était précisément, dans sa poursuite de tous les «retours aux sources», l'agent par excellence de ces cristallisations.
Un exposé lumineux du système néoplatonicien montre à quel point, dans cette doctrine des «résurrections» humanistes, tout confirme la prédominance de la pensée imageante sur la pensée discursive ; le monde matériel lui-même n'est qu'image, il appelle pour ainsi dire une iconologie qui donnerait accès à son sens.