Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans la Gazette littéraire de l'Europe du 3 mars 1765, Deleyre témoigne de l'opinion générale de son temps
" un Locke, un Condillac auront, le premier,...
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Dans la Gazette littéraire de l'Europe du 3 mars 1765, Deleyre témoigne de l'opinion générale de son temps
" un Locke, un Condillac auront, le premier, débrouillé le chaos des idées, le second, arrangé le monde intellectuel ". En son siècle, Condillac est unanimement considéré comme le Locke français. Il y avait quelque ironie amère à voir aujourd'hui disparaître la dernière édition française de l'Essai sur l'origine des connaissances humaines des rayons des librairies et paraître une nouvelle traduction anglaise de ce même texte, donnée par Hans Aarsleff. Se pouvait-il que la récente actualité de Condillac dans le monde anglo-saxon, portée par le renouveau de la philosophie de la perception et la popularité de la philosophie du langage se double d'un ensevelissement dans les pays de langue française, faute d'ouvrages accessibles ?
Il s'agit pourtant là de la première œuvre de Condillac, dont la parution a été facilitée grâce à l'amitié de Rousseau et de Diderot, et qui valut immédiatement à son auteur sa réputation de grand métaphysicien.
Essai sur l'origine des connaissances humaines. - Ouvrage où l'on réduit à un seul principe tout ce qui concerne l'entendement humain est également présent dans les rayons