Essai sur l'art de ramper à l'usage des courtisans. Facétie philosophique tirée des manuscrits de feu M. le baron d'Holbach

Par : Paul-Henri Dietrich Holbach

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  • Nombre de pages26
  • PrésentationBroché
  • Poids0.045 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 0,3 cm
  • ISBN978-2-7436-2099-8
  • EAN9782743620998
  • Date de parution10/03/2010
  • CollectionRivages poche
  • ÉditeurRivages

Résumé

"L'homme de Cour est sans contredit la production la plus curieuse que montre l'espèce humaine. C'est un animal amphibie dans lequel tous les contrastes se trouvent communément rassemblés[...].Il faut avouer qu'un animal si étrange est difficile à définir: loin d'être connu des autres, il peut à peine se connaître lui-même; cependant il paraît que, tout bien considéré, on peut le ranger dans la classe des hommes, avec cette différence néanmoins que les hommes ordinaires n'ont qu'une âme, au lieu que l'homme de Cour paraît sensiblement en avoir plusieurs. En effet, un courtisan est tantôt insolent et tantôt bas ; tantôt de l'avarice la plus sordide et de l'avidité la plus insatiable, tantôt de la plus extrême prodigalité, tantôt de l'audace la plus décidée, tantôt de la plus honteuse lâcheté, tantôt de l'arrogance la plus impertinente et tantôt de la politesse la plus étudiée....Quoi qu'il en soit, c'est pour ces animaux si rares que les Nations paraissent faites..."Facétie philosophique tirée des manuscrits du Baron d'Holbach (1723-1789), décembre 1790
"L'homme de Cour est sans contredit la production la plus curieuse que montre l'espèce humaine. C'est un animal amphibie dans lequel tous les contrastes se trouvent communément rassemblés[...].Il faut avouer qu'un animal si étrange est difficile à définir: loin d'être connu des autres, il peut à peine se connaître lui-même; cependant il paraît que, tout bien considéré, on peut le ranger dans la classe des hommes, avec cette différence néanmoins que les hommes ordinaires n'ont qu'une âme, au lieu que l'homme de Cour paraît sensiblement en avoir plusieurs. En effet, un courtisan est tantôt insolent et tantôt bas ; tantôt de l'avarice la plus sordide et de l'avidité la plus insatiable, tantôt de la plus extrême prodigalité, tantôt de l'audace la plus décidée, tantôt de la plus honteuse lâcheté, tantôt de l'arrogance la plus impertinente et tantôt de la politesse la plus étudiée....Quoi qu'il en soit, c'est pour ces animaux si rares que les Nations paraissent faites..."Facétie philosophique tirée des manuscrits du Baron d'Holbach (1723-1789), décembre 1790
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