Essai de sémantique. Science des significations

Par : Michel Bréal

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    • Nombre de pages198
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.29 kg
    • Dimensions13,3 cm × 20,3 cm × 1,2 cm
    • ISBN978-2-38111-221-3
    • EAN9782381112213
    • Date de parution01/09/2021
    • ÉditeurLe Mono (Editions)

    Résumé

    "Le langage est un acte de l'homme. Il n'a pas de réalité en dehors de l'intelligence humaine" . Pour qui sait l'interroger, le langage est plein de leçons, puisque depuis tant de siècles l'humanité y dépose les acquisitions de sa vie matérielle et morale : mais encore faut-il le prendre par le côté où il parle à l'intelligence. Si l'on se borne aux changements des voyelles et des consonnes, on réduit cette étude aux proportions d'une branche secondaire de l'acoustique et de la physiologie ; si l'on se contente d'énumérer les pertes subies par le mécanisme grammatical, on donne l'illusion d'un édifice qui tombe en ruines ; si l'on se retranche dans de vagues théories sur l'origine du langage, on ajoute, sans grand profit, un chapitre à l'histoire des systèmes.
    Il y a autre chose à faire. Extraire de la linguistique ce qui en ressort comme aliment pour la réflexion, et comme règle pour notre propre langage, puisque chacun de nous collabore pour sa part à l'évolution de la parole humaine, voilà ce qui mérite d'être mis en lumière.
    "Le langage est un acte de l'homme. Il n'a pas de réalité en dehors de l'intelligence humaine" . Pour qui sait l'interroger, le langage est plein de leçons, puisque depuis tant de siècles l'humanité y dépose les acquisitions de sa vie matérielle et morale : mais encore faut-il le prendre par le côté où il parle à l'intelligence. Si l'on se borne aux changements des voyelles et des consonnes, on réduit cette étude aux proportions d'une branche secondaire de l'acoustique et de la physiologie ; si l'on se contente d'énumérer les pertes subies par le mécanisme grammatical, on donne l'illusion d'un édifice qui tombe en ruines ; si l'on se retranche dans de vagues théories sur l'origine du langage, on ajoute, sans grand profit, un chapitre à l'histoire des systèmes.
    Il y a autre chose à faire. Extraire de la linguistique ce qui en ressort comme aliment pour la réflexion, et comme règle pour notre propre langage, puisque chacun de nous collabore pour sa part à l'évolution de la parole humaine, voilà ce qui mérite d'être mis en lumière.