Esclavage dans les sociétés lignagères de la forêt ivoirienne (XVIIe-XXe siècle)

Par : Harris Memel-Fotê

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  • Nombre de pages1010
  • PrésentationBroché
  • Poids1.38 kg
  • Dimensions15,3 cm × 24,0 cm × 5,0 cm
  • ISBN978-2-915352-18-4
  • EAN9782915352184
  • Date de parution03/05/2011
  • CollectionIRD INSTITUT RECHERCHE DEVELOP
  • ÉditeurIRD

Résumé

Dans l'historiographie africaine d'aujourd'hui, lorsqu'on parle de l'esclavage, l'attention se porte particulièrement sur le courant transatlantique, qui éclipse de ce fait les autres aspects du phénomène. Au contraire, cet ouvrage, tiré de la thèse de doctorat d'Etat de Harris Memel-Fotê, met plutôt l'accent sur l'existence de l'esclavage dans les sociétés lignagères de la forêt ivoirienne. L'auteur s'intéresse au procès de production des esclaves, aux motifs qui inspirent l'acquéreur, et aux formes de résistance pratiques.
Par une analyse rigoureuse, exprimée dans un langage clair et agréable, l'auteur étudie l'institution esclavagiste dans les sociétés Abê, Abidji, Abure, Alladian, Bête, Dida, Kweni, Neyo et Odjukru. Il aboutit à établir une évidence historique et révolutionnaire : "l'esclavage n'a pas été ici un processus imposé simplement par des sociétés étrangères, en l'espèce des Etats guerriers et marchands, africains ou européens : il a été une pratique sociale commandée et entretenue par des nécessités internes".
Sa connaissance du terrain et l'usage des méthodes pluridisciplinaires permettent à ce "Socrate ivoirien" d'expliciter les "métamorphoses de l'institution esclavagiste selon le contexte où elle est insérée". Cette démarche systématique fait apparaître, sous un éclairage nouveau, les fonctions principalement "politiques" de l'esclavage : l'accumulation des esclaves est le moyen privilégié de la conquête du pouvoir à l'intérieur des sociétés lignagères.
Cet ouvrage constitue à la fois "une pièce inestimable au délicat dossier, qui fait actuellement débat en France et ailleurs dans le monde, sur l'esclavage et les traites négrières et qui met en jeu des revendications identitaires parmi les diasporas d'origine africaine anciennes ou plus récentes ; et une importante contribution à une nécessaire mise en regard entre pratiques esclavagistes d'autrefois et trafics d'êtres humains (...) d'aujourd'hui" (Jean-Pierre Dozon).
La contribution originale de cet ouvrage est d'amener lecteurs et chercheurs à une refonte générale des conceptions sur l'esclavage, trop marquées jusqu'à présent par un certain "économisme".
Dans l'historiographie africaine d'aujourd'hui, lorsqu'on parle de l'esclavage, l'attention se porte particulièrement sur le courant transatlantique, qui éclipse de ce fait les autres aspects du phénomène. Au contraire, cet ouvrage, tiré de la thèse de doctorat d'Etat de Harris Memel-Fotê, met plutôt l'accent sur l'existence de l'esclavage dans les sociétés lignagères de la forêt ivoirienne. L'auteur s'intéresse au procès de production des esclaves, aux motifs qui inspirent l'acquéreur, et aux formes de résistance pratiques.
Par une analyse rigoureuse, exprimée dans un langage clair et agréable, l'auteur étudie l'institution esclavagiste dans les sociétés Abê, Abidji, Abure, Alladian, Bête, Dida, Kweni, Neyo et Odjukru. Il aboutit à établir une évidence historique et révolutionnaire : "l'esclavage n'a pas été ici un processus imposé simplement par des sociétés étrangères, en l'espèce des Etats guerriers et marchands, africains ou européens : il a été une pratique sociale commandée et entretenue par des nécessités internes".
Sa connaissance du terrain et l'usage des méthodes pluridisciplinaires permettent à ce "Socrate ivoirien" d'expliciter les "métamorphoses de l'institution esclavagiste selon le contexte où elle est insérée". Cette démarche systématique fait apparaître, sous un éclairage nouveau, les fonctions principalement "politiques" de l'esclavage : l'accumulation des esclaves est le moyen privilégié de la conquête du pouvoir à l'intérieur des sociétés lignagères.
Cet ouvrage constitue à la fois "une pièce inestimable au délicat dossier, qui fait actuellement débat en France et ailleurs dans le monde, sur l'esclavage et les traites négrières et qui met en jeu des revendications identitaires parmi les diasporas d'origine africaine anciennes ou plus récentes ; et une importante contribution à une nécessaire mise en regard entre pratiques esclavagistes d'autrefois et trafics d'êtres humains (...) d'aujourd'hui" (Jean-Pierre Dozon).
La contribution originale de cet ouvrage est d'amener lecteurs et chercheurs à une refonte générale des conceptions sur l'esclavage, trop marquées jusqu'à présent par un certain "économisme".