Eros à bâtons rompus
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- Nombre de pages240
- PrésentationBroché
- Poids0.23 kg
- Dimensions15,0 cm × 15,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-912706-38-6
- EAN9782912706386
- Date de parution14/06/2006
- CollectionAu-delà de l'arc-en-ciel
- ÉditeurGaies et Lesbiennes (Editions)
Résumé
Je suis un adepte du slow sex. On commence par dîner ensemble, on fait connaissance, on trinque. [...] Jeanne, je pense que le slow sex est émancipateur ; il y a de l'énergie en lui. Le fast sex ? C'est comme la fast food, ce n'est pas de la cuisine. [...] On ne peut pas encourager les gais et les lesbiennes à vivre dans le fast sex. Parce que le fast sex, c'est une forme de désir qui est privé de ses vertus sociales. Qui coupe d'un réseau de relations, qui isole et qui divise. Beaucoup de gais et de lesbiennes sont ainsi. Enfermés dans une sexualité de backroom, ou de manque, dans le degré zéro de la socialité, dans le non-dialogue, dans l'impossibilité de comprendre les déterminations de notre petit monde. François dialogue avec ses amis et réfléchit : aux formes du désir, à l'amour en contexte minoritaire, mais aussi aux rôles et faiblesses de la communauté, à la France, à la littérature et à... l'Amérqiue. François n'a peur de rien, ni de personne. Pour ses dialogues, il convoque aussi bien Marguerite Yourcenar que Susan Sontag, Michel Foucault qu'Ignace de Loyola. Le résultat est passionnant : des " corps audacieux " aux expressions de la domination, le dialogue nous révèle un point de vue singulier et créatif sur l'éros moderne.
Je suis un adepte du slow sex. On commence par dîner ensemble, on fait connaissance, on trinque. [...] Jeanne, je pense que le slow sex est émancipateur ; il y a de l'énergie en lui. Le fast sex ? C'est comme la fast food, ce n'est pas de la cuisine. [...] On ne peut pas encourager les gais et les lesbiennes à vivre dans le fast sex. Parce que le fast sex, c'est une forme de désir qui est privé de ses vertus sociales. Qui coupe d'un réseau de relations, qui isole et qui divise. Beaucoup de gais et de lesbiennes sont ainsi. Enfermés dans une sexualité de backroom, ou de manque, dans le degré zéro de la socialité, dans le non-dialogue, dans l'impossibilité de comprendre les déterminations de notre petit monde. François dialogue avec ses amis et réfléchit : aux formes du désir, à l'amour en contexte minoritaire, mais aussi aux rôles et faiblesses de la communauté, à la France, à la littérature et à... l'Amérqiue. François n'a peur de rien, ni de personne. Pour ses dialogues, il convoque aussi bien Marguerite Yourcenar que Susan Sontag, Michel Foucault qu'Ignace de Loyola. Le résultat est passionnant : des " corps audacieux " aux expressions de la domination, le dialogue nous révèle un point de vue singulier et créatif sur l'éros moderne.