Epiphanie Et Fracture. L'Evolution Du Point De Vue Narratif Dans Les Romans De F. Scott Fitzgerald
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- Nombre de pages328
- PrésentationBroché
- Poids0.555 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,1 cm
- ISBN2-86460-367-5
- EAN9782864603672
- Date de parution23/09/2000
- CollectionEtudes anglaises
- ÉditeurDidier-Erudition
Résumé
Fitzgerald, comme Faulkner et Hemingway à la même époque, avait compris toutes les potentialités de la manipulation du point de vue narratif, " [...] the very delicate pencil-end of a point of view ", comme l'appelle curieusement l'écrivain lui-même. L'examen de la perspective narrative dans ses romans laisse apparente une double évolution, envisagée ici conjointement. On assiste d'une part au développement de la valeur thématique du point de vue. Avec chaque roman à la troisième personne, l'auteur approfondit l'utilisation du point de vue comme support formel aux thèmes développés ; il va plus loin encore avec ses deux romans à la première personne, faisant de la notion même de point de vue un thème à part entière de ces œuvres. Notre démarche se situe donc au carrefour d'une analyse stylistique et d'une approche plus largement littéraire, l'examen des marques linguistiques et pragmatiques de la perspective narrative se doublant d'une étude sur la thématique du regard. Dans le même temps, au fil des romans, c'est-à-dire à l'échelle de l'œuvre, l'évolution du point de vue narratif vers le désengagement offre un parallèle au cheminement intellectuel de l'auteur, témoignant de sa lente marche vers une profonde désillusion. L'étude chronologique des romans permet de dégager les grandes étapes de ce processus. Deux points de vue extrêmes (association puis dissociation) apparaissent dans les œuvres de jeunesse (" This Side of Paradise " et " The Beautiful and Damned "), qui font l'objet d'une visée commune. La progression est régulière dans les romans suivants : l'intuition d'un point de vue épiphanique mais fragile (" The Great Gatsby ") laisse la place à la fracture du point de vue (" Tender is the Night "), puis à l'emprisonnement du point de vue (" The Last Tycoon ").
Fitzgerald, comme Faulkner et Hemingway à la même époque, avait compris toutes les potentialités de la manipulation du point de vue narratif, " [...] the very delicate pencil-end of a point of view ", comme l'appelle curieusement l'écrivain lui-même. L'examen de la perspective narrative dans ses romans laisse apparente une double évolution, envisagée ici conjointement. On assiste d'une part au développement de la valeur thématique du point de vue. Avec chaque roman à la troisième personne, l'auteur approfondit l'utilisation du point de vue comme support formel aux thèmes développés ; il va plus loin encore avec ses deux romans à la première personne, faisant de la notion même de point de vue un thème à part entière de ces œuvres. Notre démarche se situe donc au carrefour d'une analyse stylistique et d'une approche plus largement littéraire, l'examen des marques linguistiques et pragmatiques de la perspective narrative se doublant d'une étude sur la thématique du regard. Dans le même temps, au fil des romans, c'est-à-dire à l'échelle de l'œuvre, l'évolution du point de vue narratif vers le désengagement offre un parallèle au cheminement intellectuel de l'auteur, témoignant de sa lente marche vers une profonde désillusion. L'étude chronologique des romans permet de dégager les grandes étapes de ce processus. Deux points de vue extrêmes (association puis dissociation) apparaissent dans les œuvres de jeunesse (" This Side of Paradise " et " The Beautiful and Damned "), qui font l'objet d'une visée commune. La progression est régulière dans les romans suivants : l'intuition d'un point de vue épiphanique mais fragile (" The Great Gatsby ") laisse la place à la fracture du point de vue (" Tender is the Night "), puis à l'emprisonnement du point de vue (" The Last Tycoon ").