Les menaces de sanctions n'y feront rien, la guerre est là. Les dépêches pleuvent. L'invasion de l'Ethiopie par l'Italie fasciste a commencé, et ni la France, ni l'Angleterre, ni la Société des nations ne l'arrêteront : le dernier pays indépendant du continent africain est sur le point de tomber. Marcel Griaule connaît le terrain. D'une plume acérée, il rédige pour les journaux de l'époque ces chroniques de guerre, et raconte non seulement l'agression colonisatrice, mais aussi l'Ethiopie, ses populations, son climat, ses rouages politiques.
Dès le début et jusqu'au bout, il s'engage au côté des Ethiopiens c'est lui qui rédigera le plaidoyer du Négus devant la SDN en juin 1936. a Avis aux Ethiopie futures a, lance l'anthropologue : comme une mise en garde pour les nations qui s'aviseraient de réclamer l'aide internationale lors d'une prochaine "invasion foudroyante".
Les menaces de sanctions n'y feront rien, la guerre est là. Les dépêches pleuvent. L'invasion de l'Ethiopie par l'Italie fasciste a commencé, et ni la France, ni l'Angleterre, ni la Société des nations ne l'arrêteront : le dernier pays indépendant du continent africain est sur le point de tomber. Marcel Griaule connaît le terrain. D'une plume acérée, il rédige pour les journaux de l'époque ces chroniques de guerre, et raconte non seulement l'agression colonisatrice, mais aussi l'Ethiopie, ses populations, son climat, ses rouages politiques.
Dès le début et jusqu'au bout, il s'engage au côté des Ethiopiens c'est lui qui rédigera le plaidoyer du Négus devant la SDN en juin 1936. a Avis aux Ethiopie futures a, lance l'anthropologue : comme une mise en garde pour les nations qui s'aviseraient de réclamer l'aide internationale lors d'une prochaine "invasion foudroyante".