Pour la première fois, Serge Klarsfeld, militant, historien, avocat, président des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, parle de lui-même, des siens, de sa vie : l'arrestation de son père lors d'une rafle menée à Nice par Aloïs Brunner ; sa rencontre avec Beate, une jeune Allemande dont le père avait servi dans la Wehrmacht et qui deviendra sa femme ; la naissance de son fils Arno et de sa fille Lida.
Surtout, Serge Klarsfeld raconte son action : depuis trente ans, avec Beate, il lutte pour que les assassins des Juifs soient condamnés et pour qu'on n'oublie jamais l'horreur du génocide. Quitte à se battre contre les hommes politiques, les Etats et parfois même l'opinion publique, qui cherchent dangereusement à tourner la page. C'est dans ce but qu'il a traqué les criminels nazis en Allemagne, en Amérique latine et en Syrie, et qu'il n'a eu de cesse de révéler la collaboration de Leguay, Bousquet, Touvier et Papon. Jacques Chirac, lors de son allocution du 16 juillet 1995, a d'ailleurs rappelé ce qu'on devait à l'œuvre de Serge Klarsfeld.
Les enjeux et les souvenirs évoqués dans ces entretiens composent un livre à la fois chaleureux et intense, porté par une voix qu'on sent éprise de vérité.
Pour la première fois, Serge Klarsfeld, militant, historien, avocat, président des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, parle de lui-même, des siens, de sa vie : l'arrestation de son père lors d'une rafle menée à Nice par Aloïs Brunner ; sa rencontre avec Beate, une jeune Allemande dont le père avait servi dans la Wehrmacht et qui deviendra sa femme ; la naissance de son fils Arno et de sa fille Lida.
Surtout, Serge Klarsfeld raconte son action : depuis trente ans, avec Beate, il lutte pour que les assassins des Juifs soient condamnés et pour qu'on n'oublie jamais l'horreur du génocide. Quitte à se battre contre les hommes politiques, les Etats et parfois même l'opinion publique, qui cherchent dangereusement à tourner la page. C'est dans ce but qu'il a traqué les criminels nazis en Allemagne, en Amérique latine et en Syrie, et qu'il n'a eu de cesse de révéler la collaboration de Leguay, Bousquet, Touvier et Papon. Jacques Chirac, lors de son allocution du 16 juillet 1995, a d'ailleurs rappelé ce qu'on devait à l'œuvre de Serge Klarsfeld.
Les enjeux et les souvenirs évoqués dans ces entretiens composent un livre à la fois chaleureux et intense, porté par une voix qu'on sent éprise de vérité.