Entre Bourguiba et Hannibal. Identité tunisienne et histoire depuis l'indépendance
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- Nombre de pages239
- PrésentationBroché
- Poids0.47 kg
- Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
- ISBN2-84586-640-2
- EAN9782845866409
- Date de parution28/11/2005
- CollectionHommes et Sociétés
- ÉditeurKarthala
- PréfacierRobert Ilbert
Résumé
De quelle manière se produit l'identité nationale tunisienne après l'indépendance de 1956 ? Et comment les discours officiels sur la nation se recomposent-ils dans certaines circonstances socio-politiques particulières ? C'est à ces interrogations que tente de répondre cet ouvrage. Il en résulte une Tunisie qui écrit son passé à l'image de son présent, en effaçant, en marginalisant ou en magnifiant tel élément de ce passé. L'analyse met en lumière les variations du discours identitaire dans la Tunisie contemporaine et démontre dans quelle mesure l'histoire nationale est ajustée aux enjeux liés à la construction d'une mémoire collective. Celle-ci est au cœur du balancement identitaire. Elle repose sur des vraies ruptures en matière d'écriture de l'histoire. L'auteur montre combien naguère l'histoire immédiate est prépondérante dans l'interprétation du passé, lorsque Bourguiba était à la fois
l'inspirateur de l'histoire et le héros positif national. A l'inverse, aujourd'hui, l'introduction de l'analyse braudélienne en " longue durée " est l'une des clefs sur laquelle repose la recomposition de l'histoire nationale qui redécouvre Hannibal, l'antiquité et un point d'ancrage méditerranéen. En cernant la représentation du temps et de la nation, l'ouvrage révèle que l'écriture de l'histoire est la pourvoyeuse intarissable d'une
identité toujours à l'œuvre. Histoire et identité nationale se nourrissent ainsi mutuellement. Bien écrit et reposant sur un riche corpus de matériaux empiriques, ce livre est d'un réel apport aux réflexions sur les concepts de nation et de patrie, sur le rôle de la mémoire nationale. L'" identité du collectif " et de l'histoire y est prise en compte de façon claire et pertinente.
De quelle manière se produit l'identité nationale tunisienne après l'indépendance de 1956 ? Et comment les discours officiels sur la nation se recomposent-ils dans certaines circonstances socio-politiques particulières ? C'est à ces interrogations que tente de répondre cet ouvrage. Il en résulte une Tunisie qui écrit son passé à l'image de son présent, en effaçant, en marginalisant ou en magnifiant tel élément de ce passé. L'analyse met en lumière les variations du discours identitaire dans la Tunisie contemporaine et démontre dans quelle mesure l'histoire nationale est ajustée aux enjeux liés à la construction d'une mémoire collective. Celle-ci est au cœur du balancement identitaire. Elle repose sur des vraies ruptures en matière d'écriture de l'histoire. L'auteur montre combien naguère l'histoire immédiate est prépondérante dans l'interprétation du passé, lorsque Bourguiba était à la fois
l'inspirateur de l'histoire et le héros positif national. A l'inverse, aujourd'hui, l'introduction de l'analyse braudélienne en " longue durée " est l'une des clefs sur laquelle repose la recomposition de l'histoire nationale qui redécouvre Hannibal, l'antiquité et un point d'ancrage méditerranéen. En cernant la représentation du temps et de la nation, l'ouvrage révèle que l'écriture de l'histoire est la pourvoyeuse intarissable d'une
identité toujours à l'œuvre. Histoire et identité nationale se nourrissent ainsi mutuellement. Bien écrit et reposant sur un riche corpus de matériaux empiriques, ce livre est d'un réel apport aux réflexions sur les concepts de nation et de patrie, sur le rôle de la mémoire nationale. L'" identité du collectif " et de l'histoire y est prise en compte de façon claire et pertinente.