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I y a un son Morricone, reconnaissable instantanément par des centaines de millions d'auditeurs. Jamais avant cet immense compositeur la musique n'avait autant pris part à la narration d'un film. La réponse à ces faits inédits se trouve aussi dans l'histoire personnelle de cet homme si discret. .1 onze ans à peine, alors que la guerre menaçait d'éclater. il est envoyé par son père dans l'une des académies les plus prestigieuses au monde pour y étudier la musique.
Plus tard, adolescent. il joue dans les night-clubs pour gagner de quoi survivre et aider sa famille. Une fois diplômé il s'essaie avec brio à la musique classique puis expérimentale. En se tournant vers l'industrie du disque, il crée la bande-son de l'Italie de l'après-guerre, en arrangeant ses plus gros succès. Sollicité par le cinéma, il met d'abord en musique les films de cinéastes italiens (Leone.
Pasolini. Argento. Bellocchio. Bolognini, Montaldo, Tornatore) avant de s'ouvrir au cinéma européen et américain : Verneuil. Almodóvar. Joffé, Polanski, Stone, Beatty, Boorman, De Palma, Tarantino, etc. Parallèlement à ce foisonnement d'activités musicales (théâtre, documentaires. films et séries pour la télévision), il créera a une oeuvre musicale absolue n aussi riche que méconnue, livrant une centaine de pièces classiques, cantates, musiques de chambre, concertos...
Cette prodigieuse ascension qui le rendra célèbre dans le monde entier est aussi marquée par sa volonté d'inventer sans cesse de nouvelles combinaisons musicales. Malgré la reconnaissance du public, le Maestro aera récompensé tardivement par les Académies de cinéma. Il doit attendre l'âge de 78 ans avant de recevoir son premier Oscar.