Enjeux Urbains Au Mozambique. De Lourenco Marques A Maputo

Par : Brigitte Lachartre

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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • Poids0.575 kg
  • Dimensions16,1 cm × 24,1 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-84586-090-0
  • EAN9782845860902
  • Date de parution16/09/2000
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

La crise des systèmes urbains du Tiers monde et de l'Afrique en particulier présente mainte similitudes : bidonvillisation, surpopulation, sous-équipement, dégradation des formes urbaines et des services, mal vivre des populations qui continuent pourtant d'y affluer, faible capacité financière et d'initiative des pouvoirs locaux. Pourtant, au-delà des apparences, se jouent la complexité de l'histoire de chaque ville, la diversité des processus d'urbanisation et des héritages - reniés ou intégrés - qui modèlent le présent des villes et conditionnent leur futur. Le cas mozambicain traité ici interroge la crise et les échecs de la ville en transition - marquée par l'adoption de l'économie libérale et le multipartisme - à la lumière des héritages de la ville coloniale et de la ville socialiste, dont les modèles conflictuels ont façonné un système urbain en difficile recomposition. Au Mozambique, la ville, convoitée et disputée selon des modalités différentes à travers le temps, n'a guère connu que des modes de gestion bureaucratiques et autoritaires, sans réelle appropriation de l'environnement urbain et de ses potentialités économiques et culturelles par la majorité de ses habitants. Parties intégrantes d'une démocratisation " pilotée " par les bailleurs de fonds internationaux, la décentralisation, la création des collectivités locales et les premières élections municipales n'ont pas modifié les relations entre les citadins et le pouvoir politique, tandis que l'économie de marché et la mondialisation impriment à la ville de nouvelles formes d'exploitation des richesses et d'exclusion de l'espace urbain. De Lourenço Marques à Maputo, cet ouvrage pose la question de la citadinité à travers un essai d'économie politique de la ville, dans un pays parmi les plus défavorisés d'Afrique australe.
La crise des systèmes urbains du Tiers monde et de l'Afrique en particulier présente mainte similitudes : bidonvillisation, surpopulation, sous-équipement, dégradation des formes urbaines et des services, mal vivre des populations qui continuent pourtant d'y affluer, faible capacité financière et d'initiative des pouvoirs locaux. Pourtant, au-delà des apparences, se jouent la complexité de l'histoire de chaque ville, la diversité des processus d'urbanisation et des héritages - reniés ou intégrés - qui modèlent le présent des villes et conditionnent leur futur. Le cas mozambicain traité ici interroge la crise et les échecs de la ville en transition - marquée par l'adoption de l'économie libérale et le multipartisme - à la lumière des héritages de la ville coloniale et de la ville socialiste, dont les modèles conflictuels ont façonné un système urbain en difficile recomposition. Au Mozambique, la ville, convoitée et disputée selon des modalités différentes à travers le temps, n'a guère connu que des modes de gestion bureaucratiques et autoritaires, sans réelle appropriation de l'environnement urbain et de ses potentialités économiques et culturelles par la majorité de ses habitants. Parties intégrantes d'une démocratisation " pilotée " par les bailleurs de fonds internationaux, la décentralisation, la création des collectivités locales et les premières élections municipales n'ont pas modifié les relations entre les citadins et le pouvoir politique, tandis que l'économie de marché et la mondialisation impriment à la ville de nouvelles formes d'exploitation des richesses et d'exclusion de l'espace urbain. De Lourenço Marques à Maputo, cet ouvrage pose la question de la citadinité à travers un essai d'économie politique de la ville, dans un pays parmi les plus défavorisés d'Afrique australe.