Endoctrinologie

Par : Paul De Hertogh
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages130
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-39007-047-4
  • EAN9782390070474
  • Date de parution18/06/2019
  • CollectionEpreuves
  • ÉditeurLes éditions du CEP

Résumé

Le dualisme entre la chair et l'âme est une idée très ancrée, déjà bien antérieure à saint Augustin. Ce principe de dualité remonte aux platoniciens qui, dans l'antiquité, opposaient deux mondes, le sensible et le spirituel. Une telle approche fut à l'origine de bien des religions et des philosophies, mais cette façon duelle de penser l'existence est de plus en plus remise en question par notre capacité à observer les mécanismes physiologiques du vivant auquel nous appartenons.
Bien qu'il soit impossible de photographier l'intimité sémantique de la pensée, notre compréhension sans cesse plus affinée des fonctionnements biologiques et neuronaux nous permet de soupçonner que la pensée, émanation naturelle d'un fonctionnement biologique neuronal, repose sur des principes équivalents à ceux qui sous-tendent la vie biologique. Une telle intuition peut-elle se justifier à la lumière de nos connaissances actuelles ? Un essai de réponse à cette question suppose une réflexion qui se donne l'audace de s'aventurer dans les méandres de ce "?óyoç" qui intriguait tant les anciens de par sa complexité, son lien à la vie et son implication dans la pensée.
P. D.H.
Le dualisme entre la chair et l'âme est une idée très ancrée, déjà bien antérieure à saint Augustin. Ce principe de dualité remonte aux platoniciens qui, dans l'antiquité, opposaient deux mondes, le sensible et le spirituel. Une telle approche fut à l'origine de bien des religions et des philosophies, mais cette façon duelle de penser l'existence est de plus en plus remise en question par notre capacité à observer les mécanismes physiologiques du vivant auquel nous appartenons.
Bien qu'il soit impossible de photographier l'intimité sémantique de la pensée, notre compréhension sans cesse plus affinée des fonctionnements biologiques et neuronaux nous permet de soupçonner que la pensée, émanation naturelle d'un fonctionnement biologique neuronal, repose sur des principes équivalents à ceux qui sous-tendent la vie biologique. Une telle intuition peut-elle se justifier à la lumière de nos connaissances actuelles ? Un essai de réponse à cette question suppose une réflexion qui se donne l'audace de s'aventurer dans les méandres de ce "?óyoç" qui intriguait tant les anciens de par sa complexité, son lien à la vie et son implication dans la pensée.
P. D.H.