Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Chaque recueil d'Esther Tellermann est une étape, un chapitre isolé d'un récit plus ample, énigmatique, embrasé et voilé tour à tour - puis rendu...
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Chaque recueil d'Esther Tellermann est une étape, un chapitre isolé d'un récit plus ample, énigmatique, embrasé et voilé tour à tour - puis rendu à ses propres cendres. Encre plus rouge prolonge bien sûr cette narration obstinée, inaugurée voici bientôt vingt ans. Mais au-delà d'une évidente continuité, ce nouveau volume marque une inflexion sensible dans son déroulement : on y percevra l'intonation sinon réconciliée, du moins plus apaisée d'une voix toujours attentive au chant des morts enfoui sous la parole des vivants. Dans la troisième partie, notamment, la méditation s'avère d'une limpidité tendue, souveraine, tournée vers quels dieux absents ? - ou fugacement présents dans la béance de ces pages, comme autant d'éclairs, de fractures, de visions... Poème inscrit sur une terre inconcrète et sans nom.
Esther Tellermann est née à Paris en 1947. De Première apparition avec épaisseur (1986) à Guerre extrême (1999), elle a publié l'ensemble de son œuvre poétique chez Flammarion.