Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
J'ai écrit ces nouvelles au cours des quinze dernières années - pour mon plaisir. Pour certaines, on aurait pu imaginer une adaptation théâtrale;...
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J'ai écrit ces nouvelles au cours des quinze dernières années - pour mon plaisir. Pour certaines, on aurait pu imaginer une adaptation théâtrale; d'autres ne s'y prêtaient pas. Mais si je ne les ai pas écrites sous forme de pièce, c'est qu'elles me semblaient refuser l'emphase dramatique, trop immodeste. L'auteur de théâtre, après tout, est un comédien manqué. Voilà sans doute pourquoi, à un certain âge, il renonce à cette mascarade et se tourne vers le roman. Le monde entier n'est qu'une scène, mais il arrive un moment où l'on aimerait mieux qu'il soit réel, où l'on a envie de se retrouver chez soi. Au fil des ans, j'ai éprouvé ce besoin une ou deux fois par semaine, et c'est là que j'ai commencé à écrire des nouvelles. Il y a dans l'écriture dramatique une certaine agressivité; en revanche, a existe une forme d'art aimable et familière, c'est la nouvelle. Arthur Miller.