En vérité, il n'y a pas d'enfants difficiles. Penser autrement l'éducation
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- Nombre de pages273
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.385 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-910112-24-1
- EAN9782910112240
- Date de parution01/11/1998
- CollectionHorizons d'aujourd'hui
- ÉditeurNovalis Montesson
- TraducteurGeneviève Bideau
- PréfacierMichel Lepoivre
Résumé
De nos jours, éduquer ne va pas de soi. Devant les réactions des enfants - peurs, refus d'obéissance, etc.-, beaucoup de parents et d'éducateurs sont amenés à se poser des questions et, dans certains cas, à consulter un psychologue pour ces enfants qu'ils jugent "difficiles". Henning Köhler, conseiller en éducation, est confronté à ce phénomène dans sa pratique professionnelle. Pour lui, les enfants que l'on appelle "difficiles" peuvent être un appel à la réflexion des éducateurs.
Il faut penser autrement l'éducation, non plus à partir de l'hérédité et du milieu, mais à partir du projet, de l'image idéale de lui-même que l'enfant veut réaliser. Les parents n'ont pas à rendre l'enfant semblable à leur propre idéal d'humanité - c'est contre cette tentation que l'enfant se rebelle -, ni à le rendre conforme aux normes sociales - c'est contre elles que se révoltent les jeunes -, car ceux-ci apportent des impulsions nouvelles qui s'opposent nécessairement à la société actuelle : elles sont le vrai moteur d'évolution de l'humanité.
Parents et éducateurs sont appelés par le destin - et par l'enfant - à comprendre vers quel but il veut aller. Ils peuvent aider l'enfant, par cette compréhension même et par leur confiance en lui, à écarter et à surmonter les obstacles qu'il rencontre dans la tâche de vie qu'il s'est donnée : réaliser l'image unique d'humanité qui est la sienne propre à l'époque présente. Car c'est en s'efforçant de réaliser cette image idéale de lui-même qu'il permet à l'humanité de progresser.
Il se met ainsi au service de l'"idée d'enfance", ce facteur véritable de la civilisation.
Il faut penser autrement l'éducation, non plus à partir de l'hérédité et du milieu, mais à partir du projet, de l'image idéale de lui-même que l'enfant veut réaliser. Les parents n'ont pas à rendre l'enfant semblable à leur propre idéal d'humanité - c'est contre cette tentation que l'enfant se rebelle -, ni à le rendre conforme aux normes sociales - c'est contre elles que se révoltent les jeunes -, car ceux-ci apportent des impulsions nouvelles qui s'opposent nécessairement à la société actuelle : elles sont le vrai moteur d'évolution de l'humanité.
Parents et éducateurs sont appelés par le destin - et par l'enfant - à comprendre vers quel but il veut aller. Ils peuvent aider l'enfant, par cette compréhension même et par leur confiance en lui, à écarter et à surmonter les obstacles qu'il rencontre dans la tâche de vie qu'il s'est donnée : réaliser l'image unique d'humanité qui est la sienne propre à l'époque présente. Car c'est en s'efforçant de réaliser cette image idéale de lui-même qu'il permet à l'humanité de progresser.
Il se met ainsi au service de l'"idée d'enfance", ce facteur véritable de la civilisation.
De nos jours, éduquer ne va pas de soi. Devant les réactions des enfants - peurs, refus d'obéissance, etc.-, beaucoup de parents et d'éducateurs sont amenés à se poser des questions et, dans certains cas, à consulter un psychologue pour ces enfants qu'ils jugent "difficiles". Henning Köhler, conseiller en éducation, est confronté à ce phénomène dans sa pratique professionnelle. Pour lui, les enfants que l'on appelle "difficiles" peuvent être un appel à la réflexion des éducateurs.
Il faut penser autrement l'éducation, non plus à partir de l'hérédité et du milieu, mais à partir du projet, de l'image idéale de lui-même que l'enfant veut réaliser. Les parents n'ont pas à rendre l'enfant semblable à leur propre idéal d'humanité - c'est contre cette tentation que l'enfant se rebelle -, ni à le rendre conforme aux normes sociales - c'est contre elles que se révoltent les jeunes -, car ceux-ci apportent des impulsions nouvelles qui s'opposent nécessairement à la société actuelle : elles sont le vrai moteur d'évolution de l'humanité.
Parents et éducateurs sont appelés par le destin - et par l'enfant - à comprendre vers quel but il veut aller. Ils peuvent aider l'enfant, par cette compréhension même et par leur confiance en lui, à écarter et à surmonter les obstacles qu'il rencontre dans la tâche de vie qu'il s'est donnée : réaliser l'image unique d'humanité qui est la sienne propre à l'époque présente. Car c'est en s'efforçant de réaliser cette image idéale de lui-même qu'il permet à l'humanité de progresser.
Il se met ainsi au service de l'"idée d'enfance", ce facteur véritable de la civilisation.
Il faut penser autrement l'éducation, non plus à partir de l'hérédité et du milieu, mais à partir du projet, de l'image idéale de lui-même que l'enfant veut réaliser. Les parents n'ont pas à rendre l'enfant semblable à leur propre idéal d'humanité - c'est contre cette tentation que l'enfant se rebelle -, ni à le rendre conforme aux normes sociales - c'est contre elles que se révoltent les jeunes -, car ceux-ci apportent des impulsions nouvelles qui s'opposent nécessairement à la société actuelle : elles sont le vrai moteur d'évolution de l'humanité.
Parents et éducateurs sont appelés par le destin - et par l'enfant - à comprendre vers quel but il veut aller. Ils peuvent aider l'enfant, par cette compréhension même et par leur confiance en lui, à écarter et à surmonter les obstacles qu'il rencontre dans la tâche de vie qu'il s'est donnée : réaliser l'image unique d'humanité qui est la sienne propre à l'époque présente. Car c'est en s'efforçant de réaliser cette image idéale de lui-même qu'il permet à l'humanité de progresser.
Il se met ainsi au service de l'"idée d'enfance", ce facteur véritable de la civilisation.