En quête d'universités. Étude comparée des universités en France et en RFA

Par : Ehrard Friedberg, Christine Musselin

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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • Poids0.276 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-7384-0402-2
  • EAN9782738404022
  • Date de parution03/05/2000
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'état de déliquescence organisationnelle de bien des universités françaises conduit à se poser une question naïve : cette faiblesse est-elle une particularité "universitaire" ou française ? La comparaison franco-allemande menée dans cet ouvrage apporte de très intéressants éléments de réponse. Les similitudes des deux côtés du Rhin sont frappantes : atomisation des unités de travail, faiblesse de la direction, difficulté de rationaliser la gestion...
Et pourtant les universités allemandes donnent une impression de plus grande cohérence interne que leurs homologues français. A quoi cela tient-il ? Essentiellement, selon les deux auteurs, à l'implication beaucoup plus forte des professeurs dans l'institution. Contrairement à la France, il existe en Allemagne un marché des universitaires : les professeurs sont effectivement choisis par les établissements et négocient, selon leurs titres et leur notoriété, une dotation scientifique et des moyens en personnel (les assistants qui dépendront d'eux).
Les professeurs sont ainsi directement intéressés à la bonne marche et à la renommée de leur université qui jailliront aux instances de délibération, dans lesquelles se décident la politique et le recrutement de l'université. Ce mode de gestion des carrières, estiment les auteurs, est beaucoup plus important pour le fonctionnement des universités que les statuts ou la réglementation des établissements.
Quand on pense à l'énergie dépensée en vain sur ce sujet en France, depuis vingt ans, ce constat laisse rêveur... i Frédéric Gaussen (Le Monde)
L'état de déliquescence organisationnelle de bien des universités françaises conduit à se poser une question naïve : cette faiblesse est-elle une particularité "universitaire" ou française ? La comparaison franco-allemande menée dans cet ouvrage apporte de très intéressants éléments de réponse. Les similitudes des deux côtés du Rhin sont frappantes : atomisation des unités de travail, faiblesse de la direction, difficulté de rationaliser la gestion...
Et pourtant les universités allemandes donnent une impression de plus grande cohérence interne que leurs homologues français. A quoi cela tient-il ? Essentiellement, selon les deux auteurs, à l'implication beaucoup plus forte des professeurs dans l'institution. Contrairement à la France, il existe en Allemagne un marché des universitaires : les professeurs sont effectivement choisis par les établissements et négocient, selon leurs titres et leur notoriété, une dotation scientifique et des moyens en personnel (les assistants qui dépendront d'eux).
Les professeurs sont ainsi directement intéressés à la bonne marche et à la renommée de leur université qui jailliront aux instances de délibération, dans lesquelles se décident la politique et le recrutement de l'université. Ce mode de gestion des carrières, estiment les auteurs, est beaucoup plus important pour le fonctionnement des universités que les statuts ou la réglementation des établissements.
Quand on pense à l'énergie dépensée en vain sur ce sujet en France, depuis vingt ans, ce constat laisse rêveur... i Frédéric Gaussen (Le Monde)