Emploi, migration et genre. Des années 1950 aux années 1990

Par : Odile Merckling

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  • Nombre de pages354
  • PrésentationBroché
  • Poids0.475 kg
  • Dimensions13,4 cm × 21,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-7475-4547-4
  • EAN9782747545471
  • Date de parution25/06/2003
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le présent ouvrage propose une étude comparative allant jusqu'à l'intérieur des entreprises, de l'insertion professionnelle des personnes (hommes et femmes) de différentes nationalités, générations issues de l'immigration. Il met en évidence une stratification de la population active et brosse ainsi un tableau des différents modes d'intégration. Nombre de personnes appartiennent à un salariat précaire, qui exerce de plus en plus souvent dans les commerces ou les services ; et plusieurs formes de mobilité sociale sont apparues. Cependant, l'emploi de femmes, élément essentiel de flexibilité, reste concentré dans un petit nombre d'activités. Un regard historique sur la constitution de la population active en France au cours de la seconde moitié du 20e siècle fait apparaître, parmi d'autres phénomènes majeurs, l'arrivée sur le marché du travail de vagues successives d'immigrants. La prise en compte de la présence féminine dans les courants migratoires - si on ne la cantonne pas au seul rôle familial - modifie la perspective des recherches dans ce domaine. L'entrée en activité progressive des femmes immigrées favorise un processus d'assimilation, un accès à l'autonomie de ces femmes, ainsi qu'une remise en question des " valeurs traditionnelles " du groupe.
Le présent ouvrage propose une étude comparative allant jusqu'à l'intérieur des entreprises, de l'insertion professionnelle des personnes (hommes et femmes) de différentes nationalités, générations issues de l'immigration. Il met en évidence une stratification de la population active et brosse ainsi un tableau des différents modes d'intégration. Nombre de personnes appartiennent à un salariat précaire, qui exerce de plus en plus souvent dans les commerces ou les services ; et plusieurs formes de mobilité sociale sont apparues. Cependant, l'emploi de femmes, élément essentiel de flexibilité, reste concentré dans un petit nombre d'activités. Un regard historique sur la constitution de la population active en France au cours de la seconde moitié du 20e siècle fait apparaître, parmi d'autres phénomènes majeurs, l'arrivée sur le marché du travail de vagues successives d'immigrants. La prise en compte de la présence féminine dans les courants migratoires - si on ne la cantonne pas au seul rôle familial - modifie la perspective des recherches dans ce domaine. L'entrée en activité progressive des femmes immigrées favorise un processus d'assimilation, un accès à l'autonomie de ces femmes, ainsi qu'une remise en question des " valeurs traditionnelles " du groupe.