Emmanuel Macron et l'imposition de la richesse. La politique fiscale des hauts revenus et patrimoines entre 2017 et 2019

Par : Mathieu Bauchard
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  • Nombre de pages226
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.308 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-343-18985-7
  • EAN9782343189857
  • Date de parution10/01/2020
  • CollectionLogiques juridiques
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJacques Chevallier

Résumé

La politique fiscale des hauts revenus et patrimoines, menée par Emmanuel Macron, articule les arguments économiques des théories de l'offre avec des arguments idéologiques reflétant une certaine conception de la méritocratie. Pour légitimer son atteinte à la progressivité du système fiscal, Emmanuel Macron promeut l'idéal d'une justice sociale "rétributive" du mérite de chacun par opposition à la justice "distributive" des revenus pour plus d'égalité.
Néanmoins, les effets économiques de la réforme risquent de s'avérer médiocres, en particulier parce que la suppression de l'ISF a entraîné celle des niches qui incitaient à l'investissement productif. Célébrer le mérite en oubliant les origines socioéconomiques des individus ne pouvait entraîner que l'impopularité d'une réforme décriée par les Gilets jaunes. N'est-ce pas alors dans l'intérêt politique d'Emmanuel Macron qu'il faut chercher l'origine d'une réforme économiquement incertaine et socialement risquée ?
La politique fiscale des hauts revenus et patrimoines, menée par Emmanuel Macron, articule les arguments économiques des théories de l'offre avec des arguments idéologiques reflétant une certaine conception de la méritocratie. Pour légitimer son atteinte à la progressivité du système fiscal, Emmanuel Macron promeut l'idéal d'une justice sociale "rétributive" du mérite de chacun par opposition à la justice "distributive" des revenus pour plus d'égalité.
Néanmoins, les effets économiques de la réforme risquent de s'avérer médiocres, en particulier parce que la suppression de l'ISF a entraîné celle des niches qui incitaient à l'investissement productif. Célébrer le mérite en oubliant les origines socioéconomiques des individus ne pouvait entraîner que l'impopularité d'une réforme décriée par les Gilets jaunes. N'est-ce pas alors dans l'intérêt politique d'Emmanuel Macron qu'il faut chercher l'origine d'une réforme économiquement incertaine et socialement risquée ?