Emilia et le sel de la terre. Une confession
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- Nombre de pages152
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.125 kg
- Dimensions10,0 cm × 19,0 cm × 1,2 cm
- ISBN2-7427-6121-7
- EAN9782742761210
- Date de parution12/05/2006
- Collectionlettres hébraïques
- ÉditeurActes Sud
- TraducteurZiva Avran
Résumé
Vieille dame indigne d'origine libyenne et séfarade, Emilia vient de mourir. Dans son refus obstiné de souscrire au mode de vie ashkénaze, si longtemps dominant en Israël, cette femme de tête débordante d'énergie, survivante de la Shoah, s'est toujours voulue fidèle à l'alternative culturelle de ses origines. En forme d'autobiographie sous influence, le récit de Yossi Sucary met en scène un narrateur
tourmenté, qui n'est autre que le petit-fils d'Emilia, à l'existence confisquée par l'écrasante personnalité d'une grand-mère qui, d'outre-tombe, le poursuit encore de ses exhortations à faire sienne la lutte qu'elle ne cessa elle-même de mener contre tout formatage idéologique aboutissant à la dilution de l'identité. Ni panégyrique du séfarade opprimé ni cri lancé par une minorité frustrée, cette confession
dénonce à petites touches l'hégémonie d'une culture qui manifeste son essoufflement et son inadéquation par rapport à des réalités nouvelles. Empreinte d'une dignité qui ne la rend que plus subversive, elle signe la naissance, tant attendue en Israël, d'une écriture de l'altérité : celle des séfarades, aujourd'hui libres de leur parole.
Vieille dame indigne d'origine libyenne et séfarade, Emilia vient de mourir. Dans son refus obstiné de souscrire au mode de vie ashkénaze, si longtemps dominant en Israël, cette femme de tête débordante d'énergie, survivante de la Shoah, s'est toujours voulue fidèle à l'alternative culturelle de ses origines. En forme d'autobiographie sous influence, le récit de Yossi Sucary met en scène un narrateur
tourmenté, qui n'est autre que le petit-fils d'Emilia, à l'existence confisquée par l'écrasante personnalité d'une grand-mère qui, d'outre-tombe, le poursuit encore de ses exhortations à faire sienne la lutte qu'elle ne cessa elle-même de mener contre tout formatage idéologique aboutissant à la dilution de l'identité. Ni panégyrique du séfarade opprimé ni cri lancé par une minorité frustrée, cette confession
dénonce à petites touches l'hégémonie d'une culture qui manifeste son essoufflement et son inadéquation par rapport à des réalités nouvelles. Empreinte d'une dignité qui ne la rend que plus subversive, elle signe la naissance, tant attendue en Israël, d'une écriture de l'altérité : celle des séfarades, aujourd'hui libres de leur parole.