Emigré. Le bout de bois dans l'eau

Par : Seidina Oumar Dicko

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  • Nombre de pages109
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-296-07498-9
  • EAN9782296074989
  • Date de parution02/01/2009
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'émigré ordinaire vit d'espoir ou d'espérance à perpétuité. En attendant de voir le bout de cette éternité, pour les siens restés au pays, il est le poulet sacrificiel d'une vie artificielle et faussement agréable. Pour ses hôtes involontaires du pays d'accueil, il est devenu un problème. La vie de l'émigré ordinaire est une simple survie. Survie dans la frustration de voir les produits qu'il fabrique et qu'il ne peut s'offrir. Survie dans l'humiliation d'être souvent sans droits ni dignité. Cette survie est enveloppée d'une équivoque et d'une hypocrisie. L'équivoque est entretenue entre la vraie vie d'épreuves des émigrés ordinaires et leurs images dans la population restée au pays. L'hypocrisie est celle de ces sociétés dont le progrès social et économique ne peut s'entendre sans ces migrants qu'elles maltraitent tant. Ainsi l'émigré est ce bout de bois dans l'eau du marigot qui ne peut devenir caïman.
L'émigré ordinaire vit d'espoir ou d'espérance à perpétuité. En attendant de voir le bout de cette éternité, pour les siens restés au pays, il est le poulet sacrificiel d'une vie artificielle et faussement agréable. Pour ses hôtes involontaires du pays d'accueil, il est devenu un problème. La vie de l'émigré ordinaire est une simple survie. Survie dans la frustration de voir les produits qu'il fabrique et qu'il ne peut s'offrir. Survie dans l'humiliation d'être souvent sans droits ni dignité. Cette survie est enveloppée d'une équivoque et d'une hypocrisie. L'équivoque est entretenue entre la vraie vie d'épreuves des émigrés ordinaires et leurs images dans la population restée au pays. L'hypocrisie est celle de ces sociétés dont le progrès social et économique ne peut s'entendre sans ces migrants qu'elles maltraitent tant. Ainsi l'émigré est ce bout de bois dans l'eau du marigot qui ne peut devenir caïman.