Emergence de l'homosexualité dans la litterature francaise d'Andre Gide à Jean Genet
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- Nombre de pages317
- PrésentationBroché
- Poids0.47 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-296-54926-5
- EAN9782296549265
- Date de parution01/04/2011
- CollectionHomotextualités
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Alors qu'il existe des ouvrages généraux sur l'homosexualité dans les littératures anglaise, allemande, espagnole, italienne, américaine bien sûr, la France a fait le choix pudique des monographies. Ainsi la critique s'est-elle intéressée à l'homosexualité d'André Gide ou de Marcel Proust, mais en privilégiant l'approche biographique, comme si celle-ci pouvait être facilement isolée de l'oeuvre de ces écrivains.
La présente étude a pour objet de combler cette lacune, en s'interrogeant sur le foisonnement exceptionnel de la littérature homosexuelle qu'a connu la France au début du XXe siècle. Des oeuvres d'écrivains majeurs, outre Gide et Proust, sont abordées, tels Jean Cocteau, Jean Genet, Julien Green, Henry de Montherlant, Marguerite Yourcenar. Mais aussi d'écrivains tout aussi réputés mais dont cet aspect de l'oeuvre, bien que pouvant être considéré comme déterminant, n'a suscité que peu d'intérêt : Max Jacob, Marcel Jouhandeau, Roger Martin du Gard, François Mauriac.
Pour être la plus pertinente possible, cette étude a aussi cherché à faire sortir de l'ombre des écrivains moins connus comme René Crevel, Pierre Herbart, Maurice Sachs, Francis Carco et une pléiade d'auteurs qui, après avoir connu des gloires très inégales de leur vivant, ont sombré dans un oubli quasi total : Axieros, Henri Deberly, Jean Desbordes, Charles-Etienne, Marcel Guersant, Henry-Marx, Maurice Rostand...
En effet, ce sont tous ces écrivains qui ont contribué, chacun sur leur mode personnel, à fixer l'approche littéraire mais aussi sociologique de l'homosexualité, en France, durant la période troublée de l'entre-deux-guerres. Les recherches qui, aujourd'hui, s'attachent au genre et à ses avatars, bien que les récusant parfois, ne leur en sont pas moins redevables.
La présente étude a pour objet de combler cette lacune, en s'interrogeant sur le foisonnement exceptionnel de la littérature homosexuelle qu'a connu la France au début du XXe siècle. Des oeuvres d'écrivains majeurs, outre Gide et Proust, sont abordées, tels Jean Cocteau, Jean Genet, Julien Green, Henry de Montherlant, Marguerite Yourcenar. Mais aussi d'écrivains tout aussi réputés mais dont cet aspect de l'oeuvre, bien que pouvant être considéré comme déterminant, n'a suscité que peu d'intérêt : Max Jacob, Marcel Jouhandeau, Roger Martin du Gard, François Mauriac.
Pour être la plus pertinente possible, cette étude a aussi cherché à faire sortir de l'ombre des écrivains moins connus comme René Crevel, Pierre Herbart, Maurice Sachs, Francis Carco et une pléiade d'auteurs qui, après avoir connu des gloires très inégales de leur vivant, ont sombré dans un oubli quasi total : Axieros, Henri Deberly, Jean Desbordes, Charles-Etienne, Marcel Guersant, Henry-Marx, Maurice Rostand...
En effet, ce sont tous ces écrivains qui ont contribué, chacun sur leur mode personnel, à fixer l'approche littéraire mais aussi sociologique de l'homosexualité, en France, durant la période troublée de l'entre-deux-guerres. Les recherches qui, aujourd'hui, s'attachent au genre et à ses avatars, bien que les récusant parfois, ne leur en sont pas moins redevables.
Alors qu'il existe des ouvrages généraux sur l'homosexualité dans les littératures anglaise, allemande, espagnole, italienne, américaine bien sûr, la France a fait le choix pudique des monographies. Ainsi la critique s'est-elle intéressée à l'homosexualité d'André Gide ou de Marcel Proust, mais en privilégiant l'approche biographique, comme si celle-ci pouvait être facilement isolée de l'oeuvre de ces écrivains.
La présente étude a pour objet de combler cette lacune, en s'interrogeant sur le foisonnement exceptionnel de la littérature homosexuelle qu'a connu la France au début du XXe siècle. Des oeuvres d'écrivains majeurs, outre Gide et Proust, sont abordées, tels Jean Cocteau, Jean Genet, Julien Green, Henry de Montherlant, Marguerite Yourcenar. Mais aussi d'écrivains tout aussi réputés mais dont cet aspect de l'oeuvre, bien que pouvant être considéré comme déterminant, n'a suscité que peu d'intérêt : Max Jacob, Marcel Jouhandeau, Roger Martin du Gard, François Mauriac.
Pour être la plus pertinente possible, cette étude a aussi cherché à faire sortir de l'ombre des écrivains moins connus comme René Crevel, Pierre Herbart, Maurice Sachs, Francis Carco et une pléiade d'auteurs qui, après avoir connu des gloires très inégales de leur vivant, ont sombré dans un oubli quasi total : Axieros, Henri Deberly, Jean Desbordes, Charles-Etienne, Marcel Guersant, Henry-Marx, Maurice Rostand...
En effet, ce sont tous ces écrivains qui ont contribué, chacun sur leur mode personnel, à fixer l'approche littéraire mais aussi sociologique de l'homosexualité, en France, durant la période troublée de l'entre-deux-guerres. Les recherches qui, aujourd'hui, s'attachent au genre et à ses avatars, bien que les récusant parfois, ne leur en sont pas moins redevables.
La présente étude a pour objet de combler cette lacune, en s'interrogeant sur le foisonnement exceptionnel de la littérature homosexuelle qu'a connu la France au début du XXe siècle. Des oeuvres d'écrivains majeurs, outre Gide et Proust, sont abordées, tels Jean Cocteau, Jean Genet, Julien Green, Henry de Montherlant, Marguerite Yourcenar. Mais aussi d'écrivains tout aussi réputés mais dont cet aspect de l'oeuvre, bien que pouvant être considéré comme déterminant, n'a suscité que peu d'intérêt : Max Jacob, Marcel Jouhandeau, Roger Martin du Gard, François Mauriac.
Pour être la plus pertinente possible, cette étude a aussi cherché à faire sortir de l'ombre des écrivains moins connus comme René Crevel, Pierre Herbart, Maurice Sachs, Francis Carco et une pléiade d'auteurs qui, après avoir connu des gloires très inégales de leur vivant, ont sombré dans un oubli quasi total : Axieros, Henri Deberly, Jean Desbordes, Charles-Etienne, Marcel Guersant, Henry-Marx, Maurice Rostand...
En effet, ce sont tous ces écrivains qui ont contribué, chacun sur leur mode personnel, à fixer l'approche littéraire mais aussi sociologique de l'homosexualité, en France, durant la période troublée de l'entre-deux-guerres. Les recherches qui, aujourd'hui, s'attachent au genre et à ses avatars, bien que les récusant parfois, ne leur en sont pas moins redevables.