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Les livres de géographie définissent l'horizon comme étant "l'endroit où le ciel et la terre semblent se rencontrer". Il est présenté comme une réalité presque, une ligne visible mais perçue aussi en illusion, une sorte de mirage magique. La quête de l'horizon souvent est une démarche intérieure du coeur des hommes qui croient toujours qu'ailleurs l'herbe est plus verte. La recherche de l'horizon de notre héroïne Elzéa, est ici reproduite par sa quête interminable, toujours repoussée : plus la fillette avance, plus l'horizon fuit.
Le sens possible que l'on peut déceler dans cette réalité c'est que nous avons toujours des choses à découvrir. Pour Elzéa cette quête n'est pas sans intérêt puisqu'elle découvre sa propre ténacité, et avec elle des pays, des hommes, des sociétés à la fois différentes de la sienne mais ayant des points communs. Après avoir connu le vaste monde, après avoir cherché à rattraper, en vain forcément, l'horizon toujours renouvelé, elle acquiert une leçon qui lui apprend, à savoir maitriser ses errements, savoir revenir à soi, à son pays, à ses problèmes.
Au final on aperçoit tous que l'horizon est vraiment un rêve toujours à nos portes.
