Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans l'Eloge du parasite, Lucien fait dialoguer un parasite, Simon, avec un de ses amis. Ce dialogue est un chef-d'œuvre cruel et comique : l'occasion...
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Dans l'Eloge du parasite, Lucien fait dialoguer un parasite, Simon, avec un de ses amis. Ce dialogue est un chef-d'œuvre cruel et comique : l'occasion est trop belle, pour Lucien, de rappeler que, tous autant qu'ils sont, les philosophes sont toujours fort préoccupés par ce qu'ils vont trouver dans leur assiette, et l'éloge du parasite tourne vite à la satire impitoyable des orateurs et des philosophes, qui ne rêvent, au fond, que de devenir eux-mêmes parasites.
Avec Eloge de la danse, nous avons l'écrit le plus complet que nous ait légué l'Antiquité sur un art que manifestement elle a toujours tenu en haute estime.
Un auteur comme Lucien donne le meilleur de lui-même dans ce texte, où l'érudition se mêle à des considérations morales, enrichies de toutes sortes d'anecdotes savoureuses.
Quant à l'Eloge de la mouche, il s'apparente à ces discours que les sophistes prononçaient devant un public de connaisseurs, où le sujet traité n'était qu'une occasion de faire admirer leur virtuosité rhétorique.
Ces trois textes sont traduits par Claude Terreaux, à qui l'on doit déjà, dans la même collection, des traductions de Lucien, mais aussi d'Esope, Hésiode, Synésios...