Le point de départ de Stéphanie Hochet est à la fois simple et complexe : le chat est le miroir dans lequel l’homme se contemple. Il est notre alter ego.
Il l’est à travers 5 aspects de sa personnalité :
1. Le libertaire
2. L’autocrate
3. La femme
4. Le replet
5. Le dieu
Le chat répond tout d’abord à notre capacité d’être à la fois capable de domesticité (ou de civilité) et farouchement attaché à une certaine idée de la liberté.
Cette idée de liberté réside principalement dans le fait que le chat, tout comme l’homme (dans le sens « être humain »),
tend à se définir comme n’ayant ni Dieu ni maître.
Au-delà de sa capacité à retourner à l’être humain sa propre image, il n’y a pas de lien plus direct que celui existant entre le chat et la femme, que ce soit vis-à-vis de celle-ci (relation entre chats et sorcières, côté félin de la femme fatale…) ou vis-à-vis des hommes qui cherchent souvent et trouvent parfois dans le chat une âme sœur pouvant remplacer la perte amoureuse.
Le chat gagnant en âge gagne en embonpoint et s’épanouit alors dans la peau du nabab quand jadis la bedaine humaine étant encore signe de pouvoir et de sagesse. Il n’y a qu’à voir le nombre d’expressions, qu’elles soient de sagesse populaire ou non, qui mettent en scène le chat !
Enfin, le chat, cet animal énigmatique, imbu de lui-même, qui apparaît et disparaît selon sa volonté propre et surtout pas selon celle des autres, est une figure divine, directe en Egypte avec le culte de Bastet ou indirecte dans les religions monothéistes où s’il n’apparait jamais dans la Bible, il n’en revêt que mieux les attributs divins.
Stéphanie Hochet fait s’enchaîner ses idées comme l’eau coule de sa source : tranquillement mais sans faiblir ni se détourner de son objectif, dans un style clair et en s’appuyant sur de nombreuses références parmi lesquelles la romancière Colette, T.S. Eliot (et son Old Possum’s Book of Practical Cats qui a servi de terreau à la comédie musicale Cats), Verlaine, Maupassant, Aymé ou Baudelaire qui ont consacré des histoires ou des poèmes au chat, Tennessee Williams, Poe, ou Boulgakov, sans oublier Natsume Sôseki dont la fréquence de citation de son Je suis un chat donne envie de le lire.
Je danse le chat chat chat...
Le point de départ de Stéphanie Hochet est à la fois simple et complexe : le chat est le miroir dans lequel l’homme se contemple. Il est notre alter ego.
Il l’est à travers 5 aspects de sa personnalité :
1. Le libertaire
2. L’autocrate
3. La femme
4. Le replet
5. Le dieu
Le chat répond tout d’abord à notre capacité d’être à la fois capable de domesticité (ou de civilité) et farouchement attaché à une certaine idée de la liberté.
Cette idée de liberté réside principalement dans le fait que le chat, tout comme l’homme (dans le sens « être humain »), tend à se définir comme n’ayant ni Dieu ni maître.
Au-delà de sa capacité à retourner à l’être humain sa propre image, il n’y a pas de lien plus direct que celui existant entre le chat et la femme, que ce soit vis-à-vis de celle-ci (relation entre chats et sorcières, côté félin de la femme fatale…) ou vis-à-vis des hommes qui cherchent souvent et trouvent parfois dans le chat une âme sœur pouvant remplacer la perte amoureuse.
Le chat gagnant en âge gagne en embonpoint et s’épanouit alors dans la peau du nabab quand jadis la bedaine humaine étant encore signe de pouvoir et de sagesse. Il n’y a qu’à voir le nombre d’expressions, qu’elles soient de sagesse populaire ou non, qui mettent en scène le chat !
Enfin, le chat, cet animal énigmatique, imbu de lui-même, qui apparaît et disparaît selon sa volonté propre et surtout pas selon celle des autres, est une figure divine, directe en Egypte avec le culte de Bastet ou indirecte dans les religions monothéistes où s’il n’apparait jamais dans la Bible, il n’en revêt que mieux les attributs divins.
Stéphanie Hochet fait s’enchaîner ses idées comme l’eau coule de sa source : tranquillement mais sans faiblir ni se détourner de son objectif, dans un style clair et en s’appuyant sur de nombreuses références parmi lesquelles la romancière Colette, T.S. Eliot (et son Old Possum’s Book of Practical Cats qui a servi de terreau à la comédie musicale Cats), Verlaine, Maupassant, Aymé ou Baudelaire qui ont consacré des histoires ou des poèmes au chat, Tennessee Williams, Poe, ou Boulgakov, sans oublier Natsume Sôseki dont la fréquence de citation de son Je suis un chat donne envie de le lire.