Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Du grand orateur qu'était Fronton (vers 95-166 ap. J.-C.), il ne reste qu'un ensemble de lettres, redécouvert et publié au XIXe siècle. Parmi elles,...
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Du grand orateur qu'était Fronton (vers 95-166 ap. J.-C.), il ne reste qu'un ensemble de lettres, redécouvert et publié au XIXe siècle. Parmi elles, les plus belles sont celles adressées à l'empereur Marc Aurèle dont Fronton était le précepteur. La correspondance entre les deux hommes nous touche par sa dimension affective. Elle revêt aussi et surtout un caractère pédagogique. Ainsi les éloges paradoxaux, dont l'Eloge de la négligence est le meilleur exemple, font partie de l'éducation rhétorique de l'empereur. Fronton craint - d'abord chez l'élève laborieux trop plein de zèle - et ensuite, chez l'empereur ennemi du repos et du divertissement, un dangereux penchant au dogmatisme. Fronton déploie dans ces textes toute sa verve rhétorique avec légèreté et finesse d'esprit.