Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La Philosophie s'est plus souciée du "sujet" (l'intérieur) que de "l'objet" (l'extérieur) : elle a même craint que celui-ci, envahissant, ne se retourne...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
La Philosophie s'est plus souciée du "sujet" (l'intérieur) que de "l'objet" (l'extérieur) : elle a même craint que celui-ci, envahissant, ne se retourne sur celui-là et le déforme ou le contamine. Ici on marche en sens contraire ; on ose contester l'un des fondements du savoir philosophique ; on essaie d'abattre le mur qui abrite le champ culturel. Après tout, il n'y a rien qui ne puisse être remis en cause et nous tentons d'en profiter. Ne craignons pas cette démolition ! Le sujet n'est d'ailleurs susceptible d'être rencontré que dans les "produits", du même coup, valorisés : ils enferment le travail, la création (leur style) et ils ne cessent aussi d'évoluer. On va jusqu'à reconnaître les bienfaits de l'Usine, le lieu de la fabrication illimitée, capable désormais de transformer même les liens sociaux. On discerne aussi, dans l'Art contemporain, des procédures industrielles. Partout, on vise une critique de "la critique de la société de consommation". On la défend contre ceux qui l'ont stigmatisée sans relâche. On se refuse aux lamentations habituelles.
François DAGOGNET enseigne à l'université de Paris I (Histoire des Sciences et des Techniques). Cet ouvrage prend la suite d'un précédent - Rematérialiser - que, d'ailleurs, nous rééditons.