En cours de chargement...
A cinquante ans, Marie se retrouve seule. Telle la marée montante, la vie a effacé la trace de ses pas. Un autre chemin reste à inventer. La rencontre d'un groupe de jeunes comédiens lui ouvre de nouveaux horizons : elle montera avec eux le spectacle qu'elle avait imaginé pour son fils. Mais le rêve peut tourner à la tragédie. Les parents doivent-ils influencer le devenir de leurs enfants ? Que reste-t-il à créer lorsqu'on entame la seconde partie de sa vie ? Dans ce roman poignant qui oscille entre la Bretagne et Paris, Philippe Delerm aborde ces sujets pour la première fois, traçant le portrait fragile d'une femme en équilibre sur le fil de sa vie.
Bof
Ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est retrouver des allusions à A la recherche du temps perdu que je suis en train d'écouter, et notamment à un extrait lu par André Dussolier, disponible chez Thélème. Et c'est vraiment ce roman qui m'a fait me rendre compte que de nombreux romans mentionnaient cet auteur, je pense plus que tout autre auteur, que ce serait désormais toujours un plaisir pour moi de retrouver ces allusions à Tante Léonie ou a Bloch au détour des romans et qu'avoir lu Proust nous intégrait à un nouveau cercle de lecteurs. Par contre, je n'ai pas trouvé Marie très sympathique, sans doute parce que je me suis davantage identifiée à son fils qu'à elle et que le fait qu'elle ait des activités avec sa petite fille Léa dans le dos de son fils dont elle sait qu'il désapprouverait m'a déplu, tout comme m'a déplu ce rêve d'un fils comédien dont elle n'a pas su faire le deuil, ainsi que certaines de ses phrases:
Je crois avoir beaucoup fait pour Léa, et avec elle...
Bien sûr, il y a les belles phrases de Philippe Delerm mais j'aurais aimé un peu plus de consistance.