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Je me retrouve aux urgences. J'ouvre un oeil, je le referme, je fixe le plafond. Je commence à mesurer la gravité de la situation. Je suis choqué, sonné, interloqué, désemparé et reste sans voix (ce qui est une prouesse). Je sanglote, je souffre, je demande qu'on vienne me voir. Ces moments me semblent interminables et la douleur omniprésente me fait peur. Je pressens que je ne suis qu'aux prémices d'une longue, très longue convalescence sans aucune certitude de retrouver pleinement toutes mes capacités.
Moi, le fan de sport, qui ne peux pas me passer d'une pratique quotidienne, je me retrouve cloué sans aucune mobilité et je réalise que ça aurait pu être bien plus grave, et que ma vie aurait pu s'arrêter là... Une phrase résonne en moi qui va m'accompagner dans cette longue descente vers la décadence... Elle est où la sortie ?