Elisabeth de Bohême face à Descartes : deux philosophes ?

Par : Delphine Kolesnik-Antoine, Marie-Frédérique Pellegrin

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  • Nombre de pages213
  • PrésentationBroché
  • Poids0.265 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7116-2502-4
  • EAN9782711625024
  • Date de parution01/03/2014
  • CollectionHistoire de la philosophie
  • ÉditeurVrin

Résumé

Le titre même de ce volume, sous forme d'interrogation, est à comprendre comme un postulat. Il s'explique comme suit : il s'agit de s'interroger sur la pensée philosophique d'Elisabeth tout autant que sur celle de Descartes. La réflexion d'Elisabeth semble en effet posséder une dimension philosophique à deux titres au moins : d'abord parce que la princesse entretient un dialogue philosophique de haute tenue avec un autre philosophe, en déployant des arguments pertinents ; ensuite parce qu'elle développe peut-être elle-même des thèses qui lui sont personnelles, qui seraient des thèses au sens fort et pleinement philosophique du terme, et dont l'étude pourrait être affinée par la prise en considération de ses très nombreux autres correspondants.
Reste un scrupule : celui de trahir le souhait même d'Elisabeth de cantonner ses échanges intellectuels au plan privé, en la propulsant en pleine lumière et en lui faisant endosser une posture philosophique qu'elle a soigneusement évitée de son vivant. Qu'on songe qu'elle voulait que cet échange soit codé ! Mais comme le premier "traître" fut Descartes lui-même, transmettant les lettres d'Elisabeth à Christine de Suède, considérons-nous comme habilités, en bons cartésiens, à divulguer la pensée de la princesse palatine.
C'est à ce prix en effet, que nous pourrons redéfinir le rôle de cette dernière dans le cartésianisme, déterminer s'il existe une pensée propre d'Elisabeth et enfin, si elle existe, savoir en quoi elle consiste.
Le titre même de ce volume, sous forme d'interrogation, est à comprendre comme un postulat. Il s'explique comme suit : il s'agit de s'interroger sur la pensée philosophique d'Elisabeth tout autant que sur celle de Descartes. La réflexion d'Elisabeth semble en effet posséder une dimension philosophique à deux titres au moins : d'abord parce que la princesse entretient un dialogue philosophique de haute tenue avec un autre philosophe, en déployant des arguments pertinents ; ensuite parce qu'elle développe peut-être elle-même des thèses qui lui sont personnelles, qui seraient des thèses au sens fort et pleinement philosophique du terme, et dont l'étude pourrait être affinée par la prise en considération de ses très nombreux autres correspondants.
Reste un scrupule : celui de trahir le souhait même d'Elisabeth de cantonner ses échanges intellectuels au plan privé, en la propulsant en pleine lumière et en lui faisant endosser une posture philosophique qu'elle a soigneusement évitée de son vivant. Qu'on songe qu'elle voulait que cet échange soit codé ! Mais comme le premier "traître" fut Descartes lui-même, transmettant les lettres d'Elisabeth à Christine de Suède, considérons-nous comme habilités, en bons cartésiens, à divulguer la pensée de la princesse palatine.
C'est à ce prix en effet, que nous pourrons redéfinir le rôle de cette dernière dans le cartésianisme, déterminer s'il existe une pensée propre d'Elisabeth et enfin, si elle existe, savoir en quoi elle consiste.