Après La Vie de l'homme, les Editions Mesures poursuivent leur publication du théâtre de Léonid Andreïev par deux pièces majeures. L'une, Ekatérina Ivanovna (dont la traduction publiée à l'origine aux éditions Corn était indisponible depuis longtemps) apparaît comme une pièce réaliste. Jouée en décembre 1912 au Théâtre d'Art de Moscou, elle met en scène le naufrage d'une femme dans une société en voie de sombrer - une pièce d'une cruauté et d'une violence sans concession.
Requiem est la dernière pièce d'Andreïev. Elle ne fut jouée que quelques jours en décembre 1916. Jamais reprise depuis, elle se présente comme un requiem sur son théâtre tout entier : la représentation fantôme d'une pièce fantôme donnée par des acteurs qui semblent être des ombres devant un public de figures peintes. Une pièce étrange et angoissante comme le dernier cri d'un monde au bord de s'engloutir.
Après La Vie de l'homme, les Editions Mesures poursuivent leur publication du théâtre de Léonid Andreïev par deux pièces majeures. L'une, Ekatérina Ivanovna (dont la traduction publiée à l'origine aux éditions Corn était indisponible depuis longtemps) apparaît comme une pièce réaliste. Jouée en décembre 1912 au Théâtre d'Art de Moscou, elle met en scène le naufrage d'une femme dans une société en voie de sombrer - une pièce d'une cruauté et d'une violence sans concession.
Requiem est la dernière pièce d'Andreïev. Elle ne fut jouée que quelques jours en décembre 1916. Jamais reprise depuis, elle se présente comme un requiem sur son théâtre tout entier : la représentation fantôme d'une pièce fantôme donnée par des acteurs qui semblent être des ombres devant un public de figures peintes. Une pièce étrange et angoissante comme le dernier cri d'un monde au bord de s'engloutir.