Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sous l'intitulé, non aristotélicien, de Métaphysique se présentent plusieurs traités dont l'unité thématique n'est pas explicite. On peut pourtant...
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Sous l'intitulé, non aristotélicien, de Métaphysique se présentent plusieurs traités dont l'unité thématique n'est pas explicite. On peut pourtant dégager l'unité et la cohérence du propos si l'on entend ces traités comme des traités de philosophie première, destinés à dégager les principes et les causes - c'est-à-dire l'être - de ce qui est. Cette unité tient à la notion de forme (eidos) entendue comme substance première (ousia prôtè). Mais cette forme ou eidos ne saurait s'entendre comme espèce, sauf à reprendre la thèse (critiquée comme platonicienne) de la causalité des universels; et la substance première (ou ousia prâtè) n'a pas le sens d'individu qu'elle avait dans le traité des Catégories. La forme est la syntaxe d'un tout; ce qui distingue la conception hylémorphique aristotélicienne de toute "schématisation" extérieure d'une matière par une forme sans rapport avec le mouvement. Cette conception de la forme nourrit les arguments aristotéliciens dans le débat avec ses prédécesseurs, physiologues et platoniciens, et fournit une nouvelle version de la parole de Thalès selon laquelle "le monde est plein de dieux". Les dieux, comme les substances premières, sont à comprendre selon les rapports de la puissance et de l'acte.