Ce livre porte une ambition : ouvrir l’esprit et le cœur scientifiques (dominants dans nos sociétés occidentales) aux voies de l’art, du sensible et du spirituel. Edith Planche propose un rééquilibrage des priorités pédagogiques, pour se remettre en phase avec la réalité d’un monde où tout n’est pas catégorisé, rangé et circonscrit. Elle envisage une perméabilité des disciplines et des connaissances tout simplement parce qu’ainsi est la vie partout dans l’univers : une symphonie de voix et d’expériences interagissantes. Les limites du monde humain sont plus poreuses qu’on a voulu le croire ; la pensée peut se dilater au-delà des cadres établis, qui n’investissent que dans la moitié analytique et raisonnante du cerveau.
L'auteure frappe par sa force de conviction : oui le monde entier gagnerait en intelligence mutuelle si le sensible n’était pas mis de côté, mais pleinement intégré et embrassé. Cela pourrait sembler une utopie, certes, et l’auteure est consciente d’arpenter des sentiers peu battus. Cette conscience n’a pourtant rien de nouveau pour Edith Planche, elle qui au sein de son association SeA (Sciences et Arts) a irrigué de créativité et de transversalité les pédagogies de nombreuses écoles des bords du Rhône et de la Loire depuis plus de vingt ans.
Son appel pour une science "sciensible" est devenu une urgence dans un monde dévoré par la technologie, courant aveuglément à sa perte. Pour avancer dans la réalisation concrète, le livre présente de nombreuses pistes de projets pédagogiques intégrant ce dessein de dialogue fructueux entre art et science. En postface, l'ethnohistorien, géographe et physicien Jean Malaurie relaie le message en appelant à sortir du rationalisme qui "exclut le sensible".
"Eduquer à l'environnement par l'approche sensible" est une invitation à nous éveiller à des pans entiers de ce que nous sommes, de ce que nous pouvons être, pour renaître en harmonie avec la vie dans son ensemble. A respirer, page après page, comme une bouffée d'air nouveau.
Ce livre porte une ambition : ouvrir l’esprit et le cœur scientifiques (dominants dans nos sociétés occidentales) aux voies de l’art, du sensible et du spirituel. Edith Planche propose un rééquilibrage des priorités pédagogiques, pour se remettre en phase avec la réalité d’un monde où tout n’est pas catégorisé, rangé et circonscrit. Elle envisage une perméabilité des disciplines et des connaissances tout simplement parce qu’ainsi est la vie partout dans l’univers : une symphonie de voix et d’expériences interagissantes. Les limites du monde humain sont plus poreuses qu’on a voulu le croire ; la pensée peut se dilater au-delà des cadres établis, qui n’investissent que dans la moitié analytique et raisonnante du cerveau.
L'auteure frappe par sa force de conviction : oui le monde entier gagnerait en intelligence mutuelle si le sensible n’était pas mis de côté, mais pleinement intégré et embrassé. Cela pourrait sembler une utopie, certes, et l’auteure est consciente d’arpenter des sentiers peu battus. Cette conscience n’a pourtant rien de nouveau pour Edith Planche, elle qui au sein de son association SeA (Sciences et Arts) a irrigué de créativité et de transversalité les pédagogies de nombreuses écoles des bords du Rhône et de la Loire depuis plus de vingt ans.
Son appel pour une science "sciensible" est devenu une urgence dans un monde dévoré par la technologie, courant aveuglément à sa perte. Pour avancer dans la réalisation concrète, le livre présente de nombreuses pistes de projets pédagogiques intégrant ce dessein de dialogue fructueux entre art et science. En postface, l'ethnohistorien, géographe et physicien Jean Malaurie relaie le message en appelant à sortir du rationalisme qui "exclut le sensible".
"Eduquer à l'environnement par l'approche sensible" est une invitation à nous éveiller à des pans entiers de ce que nous sommes, de ce que nous pouvons être, pour renaître en harmonie avec la vie dans son ensemble. A respirer, page après page, comme une bouffée d'air nouveau.