Edith Wharton : L'objet et ses fictions

Note moyenne 
Denise Ginfray - Edith Wharton : L'objet et ses fictions.
Quel regard sommes-nous aujourd'hui à même de porter sur la fiction romanesque d'Edith Wharton (1862-1937), trop souvent peut-être rangée sous l'étiquette... Lire la suite
11,00 € Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 30 avril et le 4 mai
En librairie

Résumé

Quel regard sommes-nous aujourd'hui à même de porter sur la fiction romanesque d'Edith Wharton (1862-1937), trop souvent peut-être rangée sous l'étiquette " esthétique et beaux chapeaux " ? Cette œuvre témoin d'une fin de siècle encore marquée par un certain idéal du Beau, du Bon, du Vrai, et déjà à l'écoute des trépidations du XXe siècle naissant est une pierre angulaire de la littérature américaine. Située aux avant-postes de la modernité, comme à la charnière de deux cultures (américaine et européenne), elle tente de garder intacte l'image d'un monde qui disparaît tout en inscrivant avec lucidité et esprit le fruit d'une méditation sur le sujet humain, ses entreprises et ses productions, notamment la création artistique. Dans trois de ses romans, Chez les heureux du monde (1905), Les Beaux mariages (1913) et Le Temps de l'innocence (1920), Edith Wharton s'interroge sur la place de l'objet dans la nouvelle économie des savoirs et le libéralisme de son Amérique appelés tous deux à se heurter aux apories idéologiques du début du XXe siècle. Son œuvre de facture classique considère la dimension d'affect qui s'installe entre tout sujet et son objet de désir, que ce dernier appartienne à l'univers domestique (objet de consommation, de décoration), à celui de l'art (littérature, arts plastiques et visuels, architecture, musique), ou à la relation amoureuse. Edith Wharton place au cœur de son œuvre nostalgique dont les pastels et autres couleurs légèrement surannées ne sont pas le moindre charme, une dialectique subtile entre l'identité féminine, la relation esthétique et l'objet du désir humain dans une société dominée par les semblants sociaux et culturels. Elle nous invite à repenser l'art non seulement à travers les objets qui s'échangent, se consomment et réjouissent notre regard, mais aussi en fonction du lien social qu'il est appelé à créer, des affects qu'il suscite, de l'éthique qu'il soutient. Enfin, elle nous rappelle l'évidence : l'art est autant ce qui donne à voir que ce qui se donne à voir.

Caractéristiques

  • Date de parution
    20/05/2003
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-86847-807-7
  • EAN
    9782868478078
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    128 pages
  • Poids
    0.195 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 21,0 cm × 1,3 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Denise Ginfray

Denise GINFRAY Maître de conférences habilitée, enseigne la littérature de langue anglaise à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne. En plus dune thèse et de nombreux articles consacrés à Virginia Woolf, elle est l'auteur de contributions portant sur Gertrude Stein et sur le post-modernisme.

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

11,00 €