Ecrivains inspirés par Paul Cézanne. De Rainer Maria Rilke à Virginia Woolf
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- Nombre de pages213
- PrésentationBroché
- Poids0.24 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-296-09857-2
- EAN9782296098572
- Date de parution01/09/2009
- CollectionRose des vents
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Pour peindre un paysage, il ne suffit pas de l'observer et de reproduire sur une toile ce que l'oeil enregistre. Il faut encore, il faut surtout le ressentir, l'éprouver dans toutes ses composantes : volumes, formes, couleurs, aspects, substances. Chez Paul Cézanne, l'image permet, d'un côté, d'approfondir le sens de la visibilité et, de l'autre, de saisir les couches invisibles qui trament notre rapport avec le monde.
Or il n'y a donc pas à s'étonner que le message cézannien ait retenu si durablement l'attention des artistes de la " plume " au XXe siècle. En analysant le domaine de la culture anglo-saxonne, italienne et américaine (de Rilke à Soffici, de Lewis à Woolf) il en résulte que ces auteurs ont été fascinés par l'ouverture de sa peinture : Soffici veut récupérer chez Cézanne l'idée d'un " rappel à l'ordre " ; Woolf, Stein, Lawrence et Hemingway veulent capturer dans les fruits cézanniens cette géométrie, cet ordre spirituel, en les adaptant à leurs techniques romanesques, en quête d'une prose qui puisse rendre " solides " les objets et " parlant " le silence.
L'art nous apprend alors ce que c'est qu'être sensible aux choses.
Or il n'y a donc pas à s'étonner que le message cézannien ait retenu si durablement l'attention des artistes de la " plume " au XXe siècle. En analysant le domaine de la culture anglo-saxonne, italienne et américaine (de Rilke à Soffici, de Lewis à Woolf) il en résulte que ces auteurs ont été fascinés par l'ouverture de sa peinture : Soffici veut récupérer chez Cézanne l'idée d'un " rappel à l'ordre " ; Woolf, Stein, Lawrence et Hemingway veulent capturer dans les fruits cézanniens cette géométrie, cet ordre spirituel, en les adaptant à leurs techniques romanesques, en quête d'une prose qui puisse rendre " solides " les objets et " parlant " le silence.
L'art nous apprend alors ce que c'est qu'être sensible aux choses.
Pour peindre un paysage, il ne suffit pas de l'observer et de reproduire sur une toile ce que l'oeil enregistre. Il faut encore, il faut surtout le ressentir, l'éprouver dans toutes ses composantes : volumes, formes, couleurs, aspects, substances. Chez Paul Cézanne, l'image permet, d'un côté, d'approfondir le sens de la visibilité et, de l'autre, de saisir les couches invisibles qui trament notre rapport avec le monde.
Or il n'y a donc pas à s'étonner que le message cézannien ait retenu si durablement l'attention des artistes de la " plume " au XXe siècle. En analysant le domaine de la culture anglo-saxonne, italienne et américaine (de Rilke à Soffici, de Lewis à Woolf) il en résulte que ces auteurs ont été fascinés par l'ouverture de sa peinture : Soffici veut récupérer chez Cézanne l'idée d'un " rappel à l'ordre " ; Woolf, Stein, Lawrence et Hemingway veulent capturer dans les fruits cézanniens cette géométrie, cet ordre spirituel, en les adaptant à leurs techniques romanesques, en quête d'une prose qui puisse rendre " solides " les objets et " parlant " le silence.
L'art nous apprend alors ce que c'est qu'être sensible aux choses.
Or il n'y a donc pas à s'étonner que le message cézannien ait retenu si durablement l'attention des artistes de la " plume " au XXe siècle. En analysant le domaine de la culture anglo-saxonne, italienne et américaine (de Rilke à Soffici, de Lewis à Woolf) il en résulte que ces auteurs ont été fascinés par l'ouverture de sa peinture : Soffici veut récupérer chez Cézanne l'idée d'un " rappel à l'ordre " ; Woolf, Stein, Lawrence et Hemingway veulent capturer dans les fruits cézanniens cette géométrie, cet ordre spirituel, en les adaptant à leurs techniques romanesques, en quête d'une prose qui puisse rendre " solides " les objets et " parlant " le silence.
L'art nous apprend alors ce que c'est qu'être sensible aux choses.