Ecriture du pouvoir, pouvoir de l'écriture : la réalité sociale et politique dans l'oeuvre de Marguerite Yourcenar

Par : Francesca Counihan

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • Poids1 kg
  • Dimensions22,0 cm × 15,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-90-5201-343-5
  • EAN9789052013435
  • Date de parution01/01/2007
  • ÉditeurPIE

Résumé

Marguerite Yourcenar détestait les étiquettes politiques. Non pas qu'elle n'ait jamais exprimé d'opinions politiques, au contraire : elles foisonnent dans la fiction, les essais, la correspondance et les entretiens, et sont d'ailleurs contradictoires. Alternance plutôt troublante pour qui la lit. Anticonsumériste, altermondialiste, écologiste, pacifiste, contestataire, anarchisante, antifasciste...
mais soupçonnée d'antisémitisme, antidémocratique par moments, antiféministe, et parlant du bon peuple en bonne aristocrate. Quelle mosaïque de ces -ismes que Yourcenar disait pourtant détester ! Les vingt-six contributions de ce volume ont relevé le défi d'y voir plus clair dans la vision de la réalité politique et sociale que manifeste l'oeuvre de Marguerite Yourcenar, et dans sa relation parfois ambiguë au pouvoir.
L'articulation du savoir et du pouvoir, la position du marginal, la perspective historique, l'ambiguïté du discours et celle du personnage, la figure même du monarque ou de l'homme d'Etat prennent à l'analyse des résonances étonnamment actuelles et témoignent de la complexité et de la puissance de l'imaginaire yourcenarien.
Marguerite Yourcenar détestait les étiquettes politiques. Non pas qu'elle n'ait jamais exprimé d'opinions politiques, au contraire : elles foisonnent dans la fiction, les essais, la correspondance et les entretiens, et sont d'ailleurs contradictoires. Alternance plutôt troublante pour qui la lit. Anticonsumériste, altermondialiste, écologiste, pacifiste, contestataire, anarchisante, antifasciste...
mais soupçonnée d'antisémitisme, antidémocratique par moments, antiféministe, et parlant du bon peuple en bonne aristocrate. Quelle mosaïque de ces -ismes que Yourcenar disait pourtant détester ! Les vingt-six contributions de ce volume ont relevé le défi d'y voir plus clair dans la vision de la réalité politique et sociale que manifeste l'oeuvre de Marguerite Yourcenar, et dans sa relation parfois ambiguë au pouvoir.
L'articulation du savoir et du pouvoir, la position du marginal, la perspective historique, l'ambiguïté du discours et celle du personnage, la figure même du monarque ou de l'homme d'Etat prennent à l'analyse des résonances étonnamment actuelles et témoignent de la complexité et de la puissance de l'imaginaire yourcenarien.