Ecrits sur Rousseau et les droits du peuple

Par : Nakae Chômin
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  • Nombre de pages290
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.48 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,3 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-251-44880-0
  • EAN9782251448800
  • Date de parution21/11/2018
  • CollectionBibliothèque chinoise
  • ÉditeurBelles Lettres

Résumé

Au début des années 1880, le Japon est traversé par un vaste mouvement démocratique réclamant une constitution et les libertés fondamentales. Le journaliste et penseur Nakae Chômin (1847-1901) y joue un rôle majeur. En 1874, Chômin traduit Du contrat social en japonais avant de le faire en chinois classique, en 1882-1883, sous le titre Min. yaku yakkai (Traduction commentée du Contrat social). Cette traduction sera l'un des livres de chevet des démocrates japonais des années 1880 ainsi que des réformateurs chinois en 1898.
Dans cette oeuvre, Chômin réussit à expliquer nombre d'idées complètement nouvelles en vidant les notions du confucianisme de leur sens usuel pour leur donner celles du Contrat social. A ce titre, le Min. yaku yakkai n'a pas été une traduction mais bien une réinvention. Chômin utilisa le chinois classique pour traduire d'autres textes (Constitution française de 1793, Déclaration d'indépendance américaine) et écrire de courts essais, tous inclus ici, qui témoignent de son souci de penser la transition vers une société nouvelle, faire connaître Rousseau et promouvoir les droits du peuple.
Au début des années 1880, le Japon est traversé par un vaste mouvement démocratique réclamant une constitution et les libertés fondamentales. Le journaliste et penseur Nakae Chômin (1847-1901) y joue un rôle majeur. En 1874, Chômin traduit Du contrat social en japonais avant de le faire en chinois classique, en 1882-1883, sous le titre Min. yaku yakkai (Traduction commentée du Contrat social). Cette traduction sera l'un des livres de chevet des démocrates japonais des années 1880 ainsi que des réformateurs chinois en 1898.
Dans cette oeuvre, Chômin réussit à expliquer nombre d'idées complètement nouvelles en vidant les notions du confucianisme de leur sens usuel pour leur donner celles du Contrat social. A ce titre, le Min. yaku yakkai n'a pas été une traduction mais bien une réinvention. Chômin utilisa le chinois classique pour traduire d'autres textes (Constitution française de 1793, Déclaration d'indépendance américaine) et écrire de courts essais, tous inclus ici, qui témoignent de son souci de penser la transition vers une société nouvelle, faire connaître Rousseau et promouvoir les droits du peuple.