Ecrits De Prison : Un An De Prison, Dialogues Dans L'Esprit De Hutten, Adieu A Munich

Par : Oskar Panizza
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  • Nombre de pages142
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions12,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-908744-91-0
  • EAN9782908744910
  • Date de parution12/09/2000
  • ÉditeurL'Insomniaque

Résumé

En 1895, Panizza est condamné à un an de prison pour sa " tragédie céleste ", Le (célèbre) Concile d'amour. " Un an de prison " est constitué d'extraits du Journal que Panizza écrivit donc dans la prison d'Amberg. Pages majeures qui nous offrent toutes les facettes de Panizza : poète, il nous bouleverse dès le début de ce texte - " La lune paraît [...]. Vous n'avez pas pu nous prendre ce corps céleste, ce coup d'Oeil sur l'éternité, cette colossale projection de notre âme... " -, pamphlétaire féroce et drôle, il nous étonne par la lucidité de ses jugements, étrangement actuels, sur le milieu carcéral - " Aujourd'hui on ne tire plus le corps mais l'âme, jusqu'à ce qu'elle soit hébétée ou broyée [...] l'âme ne criant pas directement. " Et Panizza d'entraîner le lecteur, par la force hallucinatoire de ses récits, sur un chemin fantasmagorique - " Nous sommes au pays de Lèse-Majesté. Ici, les gens prudents respirent par le nez, car les pensées qui passent par le nez ne font pas de bruit et ne peuvent être appréhendées. ". " Cinq dialogues dans l'esprit de Hutten " savoureux étincelants, pleins de verve et de pugnacité. Caricature de l'Allemagne et des Munichois, violence philosophique : " Chaque peuple a l'idéal transcendant dont il a besoin. Voyez cette résolution à tout s'approprier, cette volonté de ne pas s'arrêter avant que le gigot ait été avalé tout entier [...] c'est ça la sur-civilisation. " Drôlerie et tragique mêlés. " Adieu A Munich ", qui vaudra à Panizza un nouveau mandat d'arrêt, est un pamphlet violent contre la religion qu'il a combattue toute sa vie, jusqu'à la prison, l'asile, la mort.
En 1895, Panizza est condamné à un an de prison pour sa " tragédie céleste ", Le (célèbre) Concile d'amour. " Un an de prison " est constitué d'extraits du Journal que Panizza écrivit donc dans la prison d'Amberg. Pages majeures qui nous offrent toutes les facettes de Panizza : poète, il nous bouleverse dès le début de ce texte - " La lune paraît [...]. Vous n'avez pas pu nous prendre ce corps céleste, ce coup d'Oeil sur l'éternité, cette colossale projection de notre âme... " -, pamphlétaire féroce et drôle, il nous étonne par la lucidité de ses jugements, étrangement actuels, sur le milieu carcéral - " Aujourd'hui on ne tire plus le corps mais l'âme, jusqu'à ce qu'elle soit hébétée ou broyée [...] l'âme ne criant pas directement. " Et Panizza d'entraîner le lecteur, par la force hallucinatoire de ses récits, sur un chemin fantasmagorique - " Nous sommes au pays de Lèse-Majesté. Ici, les gens prudents respirent par le nez, car les pensées qui passent par le nez ne font pas de bruit et ne peuvent être appréhendées. ". " Cinq dialogues dans l'esprit de Hutten " savoureux étincelants, pleins de verve et de pugnacité. Caricature de l'Allemagne et des Munichois, violence philosophique : " Chaque peuple a l'idéal transcendant dont il a besoin. Voyez cette résolution à tout s'approprier, cette volonté de ne pas s'arrêter avant que le gigot ait été avalé tout entier [...] c'est ça la sur-civilisation. " Drôlerie et tragique mêlés. " Adieu A Munich ", qui vaudra à Panizza un nouveau mandat d'arrêt, est un pamphlet violent contre la religion qu'il a combattue toute sa vie, jusqu'à la prison, l'asile, la mort.