Ecrits autobiographiques
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- Nombre de pages434
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.32 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-267-02183-7
- EAN9782267021837
- Date de parution19/05/2011
- CollectionTitres
- ÉditeurChristian Bourgois
- TraducteurChristophe Jouanlanne
- TraducteurJean-François Poirier
- PréfacierHermann Schweppenhäuser
- PréfacierRolf Tiedemann
Résumé
Ce volume rassemble la plupart des textes autobiographiques de Walter Benjamin. De 1906 à sa
mort, Benjamin, sans avoir, semble-t-il, tenu régulièrement de journal, obéit à sa propre
injonction : « Ne laisse passer aucune pensée incognito, et tiens ton carnet de notes avec autant
de rigueur que les autorités tiennent les registres des étrangers ». Ce registre, Benjamin l'ouvre à
l'occasion de voyages (Italie), d'une rencontre importante (Brecht) ou lorsque affluent les
souvenirs d'enfance : c'est alors la Chronique berlinoise, d'autant plus précieuse qu'elle n'est
rythmée que par l'épiphanie du souvenir.
On sait que Benjamin proscrivait le « je » de ses textes ; s'il semble déroger à cette règle ici, c'est au moyen de la note, où celui qui écrit se tait pour laisser parler les choses et fixer les idées au moment où elles surgissent. Ces textes, souvent fragmentaires, témoignent par leur diversité de la cohérence d'une pensée ; ils ne livrent pas seulement les matériaux infatigablement recherchés des chantiers à venir, ils donnent à lire le parcours d'une vie où les crises personnelles font souvent entendre leur écho.
On sait que Benjamin proscrivait le « je » de ses textes ; s'il semble déroger à cette règle ici, c'est au moyen de la note, où celui qui écrit se tait pour laisser parler les choses et fixer les idées au moment où elles surgissent. Ces textes, souvent fragmentaires, témoignent par leur diversité de la cohérence d'une pensée ; ils ne livrent pas seulement les matériaux infatigablement recherchés des chantiers à venir, ils donnent à lire le parcours d'une vie où les crises personnelles font souvent entendre leur écho.
Ce volume rassemble la plupart des textes autobiographiques de Walter Benjamin. De 1906 à sa
mort, Benjamin, sans avoir, semble-t-il, tenu régulièrement de journal, obéit à sa propre
injonction : « Ne laisse passer aucune pensée incognito, et tiens ton carnet de notes avec autant
de rigueur que les autorités tiennent les registres des étrangers ». Ce registre, Benjamin l'ouvre à
l'occasion de voyages (Italie), d'une rencontre importante (Brecht) ou lorsque affluent les
souvenirs d'enfance : c'est alors la Chronique berlinoise, d'autant plus précieuse qu'elle n'est
rythmée que par l'épiphanie du souvenir.
On sait que Benjamin proscrivait le « je » de ses textes ; s'il semble déroger à cette règle ici, c'est au moyen de la note, où celui qui écrit se tait pour laisser parler les choses et fixer les idées au moment où elles surgissent. Ces textes, souvent fragmentaires, témoignent par leur diversité de la cohérence d'une pensée ; ils ne livrent pas seulement les matériaux infatigablement recherchés des chantiers à venir, ils donnent à lire le parcours d'une vie où les crises personnelles font souvent entendre leur écho.
On sait que Benjamin proscrivait le « je » de ses textes ; s'il semble déroger à cette règle ici, c'est au moyen de la note, où celui qui écrit se tait pour laisser parler les choses et fixer les idées au moment où elles surgissent. Ces textes, souvent fragmentaires, témoignent par leur diversité de la cohérence d'une pensée ; ils ne livrent pas seulement les matériaux infatigablement recherchés des chantiers à venir, ils donnent à lire le parcours d'une vie où les crises personnelles font souvent entendre leur écho.