Ecrits à l'ombre du terrorisme. Romans et romanciers face à l'expérience contemporaine de la terreur
Par :Formats :
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
- Nombre de pages186
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.34 kg
- Dimensions13,4 cm × 21,4 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-87558-797-8
- EAN9782875587978
- Date de parution13/07/2019
- CollectionCordouan
- ÉditeurPresses universitaires Louvain
- PréfacierVincent Engel
Résumé
Que peut le roman face à la vague actuelle du terrorisme ? Voici la question, tout sauf ingénue, qui sous-tend le présent essai. Celui-ci envisage en effet la fiction comme un outil cognitif qui permet à l'homme d'interroger son expérience, souvent angoissante, de la terreur. A travers des exemples empruntés à l'oeuvre d'une série d'écrivains contemporains, tels que Rushdie, Houellebecq ou encore Sansal, il est montré comment le roman amène son lecteur partager simultanément le point de vue du kamikaze et de sa victime, à explorer aussi bien les causes que les conséquences de l'attentat.
Par cette transformation du terrorisme en objet esthétique, la fiction se voit saisie comme la réaffirmation de sa capacité à opposer la beauté et l'ordre au chaos d'un monde éclaté. Elle se fait l'héritière moderne de Schéhérazad, qui à l'aide d'un bon roman repousse sans cesse la mort promise par le sultan devenu intégriste.
Par cette transformation du terrorisme en objet esthétique, la fiction se voit saisie comme la réaffirmation de sa capacité à opposer la beauté et l'ordre au chaos d'un monde éclaté. Elle se fait l'héritière moderne de Schéhérazad, qui à l'aide d'un bon roman repousse sans cesse la mort promise par le sultan devenu intégriste.
Que peut le roman face à la vague actuelle du terrorisme ? Voici la question, tout sauf ingénue, qui sous-tend le présent essai. Celui-ci envisage en effet la fiction comme un outil cognitif qui permet à l'homme d'interroger son expérience, souvent angoissante, de la terreur. A travers des exemples empruntés à l'oeuvre d'une série d'écrivains contemporains, tels que Rushdie, Houellebecq ou encore Sansal, il est montré comment le roman amène son lecteur partager simultanément le point de vue du kamikaze et de sa victime, à explorer aussi bien les causes que les conséquences de l'attentat.
Par cette transformation du terrorisme en objet esthétique, la fiction se voit saisie comme la réaffirmation de sa capacité à opposer la beauté et l'ordre au chaos d'un monde éclaté. Elle se fait l'héritière moderne de Schéhérazad, qui à l'aide d'un bon roman repousse sans cesse la mort promise par le sultan devenu intégriste.
Par cette transformation du terrorisme en objet esthétique, la fiction se voit saisie comme la réaffirmation de sa capacité à opposer la beauté et l'ordre au chaos d'un monde éclaté. Elle se fait l'héritière moderne de Schéhérazad, qui à l'aide d'un bon roman repousse sans cesse la mort promise par le sultan devenu intégriste.