Ecrire l'histoire, penser le pouvoir

Par : Laurent Ripart
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  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-919732-86-9
  • EAN9782919732869
  • Date de parution22/10/2018
  • CollectionSociétés religions politiques
  • ÉditeurUniversité de Savoie

Résumé

L'historiographe savoyarde est née en 1417, lorsque le duc Amédée VIII ordonna d'écrire des Chroniques de Savoie. Dès lors, les Etats de Savoie devinrent une terre d'écriture de l'histoire, dans laquelle furent produites, aux XVe et XVIe siècles, un important ensemble de chroniques, généalogies, annales et autres mémoires. Cette matière aussi riche que méconnue est le sujet de ce livre, qui étudie les enjeux politiques de cette mise à l'écrit du passé savoyard.
Il s'attache à replacer cet essor des écritures historiographiques dans le contexte du développement du goût pour l'histoire, qui constituait l'un des éléments de la nouvelle culture humaniste. Il met aussi en évidence la diversité des voies - mais aussi des voix - de l'histoire à l'âge de la Renaissance, en montrant qu'elles offraient une pluralité d'interprétation du passé dynastique qui tendit à disparaître à l'âge de l'absolutisme.
La rédaction, en 1660, de l'Histoire généalogique de la royale maison de Savoie de Samuel Guichenon que le pouvoir ducal fit éditer à grand tirage dota dès lors en effet les Etats de Savoie d'une histoire officielle largement diffusée, qui devait faire autorité jusque dans la première moitié du XIXe siècle.
L'historiographe savoyarde est née en 1417, lorsque le duc Amédée VIII ordonna d'écrire des Chroniques de Savoie. Dès lors, les Etats de Savoie devinrent une terre d'écriture de l'histoire, dans laquelle furent produites, aux XVe et XVIe siècles, un important ensemble de chroniques, généalogies, annales et autres mémoires. Cette matière aussi riche que méconnue est le sujet de ce livre, qui étudie les enjeux politiques de cette mise à l'écrit du passé savoyard.
Il s'attache à replacer cet essor des écritures historiographiques dans le contexte du développement du goût pour l'histoire, qui constituait l'un des éléments de la nouvelle culture humaniste. Il met aussi en évidence la diversité des voies - mais aussi des voix - de l'histoire à l'âge de la Renaissance, en montrant qu'elles offraient une pluralité d'interprétation du passé dynastique qui tendit à disparaître à l'âge de l'absolutisme.
La rédaction, en 1660, de l'Histoire généalogique de la royale maison de Savoie de Samuel Guichenon que le pouvoir ducal fit éditer à grand tirage dota dès lors en effet les Etats de Savoie d'une histoire officielle largement diffusée, qui devait faire autorité jusque dans la première moitié du XIXe siècle.