Ecrire l'art en France au temps de Charles V et Charles VI (1360-1420). Le témoignage des chroniqueurs

Par : Michele Tomasi
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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.86 kg
  • Dimensions21,0 cm × 30,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-503-59588-7
  • EAN9782503595887
  • Date de parution01/01/2022
  • CollectionLes Etudes du RILMA
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Le RILMA est un programme d'histoire de l'art fondé sur une recherche collective, internationale et interdisciplinaire. Le noyau en est constitué par la collection des volumes du Corpus, dans laquelle sont présentés, reproduits dans leur intégralité, et commentés, les cycles d'illustrations des oeuvres de la littérature du Moyen Age, tous domaines confondus. Dans une perspective plus large, les Etudes du RILMA confrontent les enluminures à tous les autres champs de la création artistique, et examinent leur place dans l'histoire culturelle du Moyen Age.
La création du RILMA a bénéficié d'un projet de recherche retenu par l'Institut Universitaire de France, dans le cadre de la chaire d'iconographie médiévale. Sous les règnes des rois Charles V (1364-1380) et Charles VI (1380-1422), les arts ont connu en France une floraison exceptionnelle, notamment dam les milieux de cour. Les sculptures, les objets précieux, les manuscrits de cette époque nous fascinent toujours.
Mais comment les aristocrates du temps regardaient-ils ces créations flamboyantes ? La lecture attentive des plus importants ouvrages historiques de l'époque - les célèbres chroniques de Jean FroissarT le récit officiel du règne de Charles VI rédigé par le moine Michel Pintoin, les Grandes Chroniques de France - offre des réponses à cette question. Ces témoins privilégiés nous apprennent que les princes et les nobles accordaient plus d'importance et d'attention à l'orfèvrerie, aux textiles et aux tapisseries qu'a' la peinture ou à a sculpture, nous révèlent le goût pour les spectacles multi-sensoriels, mettent en scène la complicité de puissants qui adorent ce gui est rare et exotique, nous montrent combien les arts étaient au coeur des rapports sociaux mais aussi l'objet d'un vrai plaisir esthétique.
L'analyse fine du texte des chroniqueurs et de leurs mots donne accès aux représentations et dévoile les pratiques, les attentes et les hiérarchies des élites françaises aux XIVe et XVe siècles. Ce livre apporte ainsi une contribution à l'histoire de la réception des arts à une période clé de leur histoire, mais esquisse également une protohistoire du discours sur les arts au nord des Alpes et éclaire les valeurs et les usages de la noblesse à la fin du Moyen Age.
Le RILMA est un programme d'histoire de l'art fondé sur une recherche collective, internationale et interdisciplinaire. Le noyau en est constitué par la collection des volumes du Corpus, dans laquelle sont présentés, reproduits dans leur intégralité, et commentés, les cycles d'illustrations des oeuvres de la littérature du Moyen Age, tous domaines confondus. Dans une perspective plus large, les Etudes du RILMA confrontent les enluminures à tous les autres champs de la création artistique, et examinent leur place dans l'histoire culturelle du Moyen Age.
La création du RILMA a bénéficié d'un projet de recherche retenu par l'Institut Universitaire de France, dans le cadre de la chaire d'iconographie médiévale. Sous les règnes des rois Charles V (1364-1380) et Charles VI (1380-1422), les arts ont connu en France une floraison exceptionnelle, notamment dam les milieux de cour. Les sculptures, les objets précieux, les manuscrits de cette époque nous fascinent toujours.
Mais comment les aristocrates du temps regardaient-ils ces créations flamboyantes ? La lecture attentive des plus importants ouvrages historiques de l'époque - les célèbres chroniques de Jean FroissarT le récit officiel du règne de Charles VI rédigé par le moine Michel Pintoin, les Grandes Chroniques de France - offre des réponses à cette question. Ces témoins privilégiés nous apprennent que les princes et les nobles accordaient plus d'importance et d'attention à l'orfèvrerie, aux textiles et aux tapisseries qu'a' la peinture ou à a sculpture, nous révèlent le goût pour les spectacles multi-sensoriels, mettent en scène la complicité de puissants qui adorent ce gui est rare et exotique, nous montrent combien les arts étaient au coeur des rapports sociaux mais aussi l'objet d'un vrai plaisir esthétique.
L'analyse fine du texte des chroniqueurs et de leurs mots donne accès aux représentations et dévoile les pratiques, les attentes et les hiérarchies des élites françaises aux XIVe et XVe siècles. Ce livre apporte ainsi une contribution à l'histoire de la réception des arts à une période clé de leur histoire, mais esquisse également une protohistoire du discours sur les arts au nord des Alpes et éclaire les valeurs et les usages de la noblesse à la fin du Moyen Age.