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- Nombre de pages294
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.288 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-08-127719-9
- EAN9782081277199
- Date de parution10/04/2013
- CollectionSens propre
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Une part croissante de notre vie semble vouée à envoyer et à recevoir des messages – mails, textos, tweets, appels... Cette omniprésence bouleverse aussi bien les relations intimes que les modalités d'accès à la sphère publique. Cette dernière s'en trouve aussi transformée, au point qu'on peine à démêler l'ouverture à de nouvelles libertés de la menace induite par cette " visibilité " constante. Pour faire la part du feu, il faut donc tenter de restituer cette métamorphose de nos instruments de communication et d'écriture dans une histoire longue, celle qui a vu le remplacement du messager physique (dont le facteur est aujourd'hui la dernière incarnation) par les messageries et les échanges instantanés.
Qu'est-ce qui se joue dans cette dématérialisation et cette démultiplication des messages ? Si la science du XXe siècle nous a incités à voir des messages partout, dans nos gènes (ADN), dans notre activité vitale elle-même, qui serait une suite d'informations échangées avec notre milieu, ne faut-il pas plutôt réserver le concept de message à une forme d'expression adressée à autrui ? Dans l'océan des pseudo-messages, il nous incombe alors de détacher de tous ces " contacts " la valeur d'une relation singulière : tel est l'enjeu de cette philosophie.
Qu'est-ce qui se joue dans cette dématérialisation et cette démultiplication des messages ? Si la science du XXe siècle nous a incités à voir des messages partout, dans nos gènes (ADN), dans notre activité vitale elle-même, qui serait une suite d'informations échangées avec notre milieu, ne faut-il pas plutôt réserver le concept de message à une forme d'expression adressée à autrui ? Dans l'océan des pseudo-messages, il nous incombe alors de détacher de tous ces " contacts " la valeur d'une relation singulière : tel est l'enjeu de cette philosophie.
Une part croissante de notre vie semble vouée à envoyer et à recevoir des messages – mails, textos, tweets, appels... Cette omniprésence bouleverse aussi bien les relations intimes que les modalités d'accès à la sphère publique. Cette dernière s'en trouve aussi transformée, au point qu'on peine à démêler l'ouverture à de nouvelles libertés de la menace induite par cette " visibilité " constante. Pour faire la part du feu, il faut donc tenter de restituer cette métamorphose de nos instruments de communication et d'écriture dans une histoire longue, celle qui a vu le remplacement du messager physique (dont le facteur est aujourd'hui la dernière incarnation) par les messageries et les échanges instantanés.
Qu'est-ce qui se joue dans cette dématérialisation et cette démultiplication des messages ? Si la science du XXe siècle nous a incités à voir des messages partout, dans nos gènes (ADN), dans notre activité vitale elle-même, qui serait une suite d'informations échangées avec notre milieu, ne faut-il pas plutôt réserver le concept de message à une forme d'expression adressée à autrui ? Dans l'océan des pseudo-messages, il nous incombe alors de détacher de tous ces " contacts " la valeur d'une relation singulière : tel est l'enjeu de cette philosophie.
Qu'est-ce qui se joue dans cette dématérialisation et cette démultiplication des messages ? Si la science du XXe siècle nous a incités à voir des messages partout, dans nos gènes (ADN), dans notre activité vitale elle-même, qui serait une suite d'informations échangées avec notre milieu, ne faut-il pas plutôt réserver le concept de message à une forme d'expression adressée à autrui ? Dans l'océan des pseudo-messages, il nous incombe alors de détacher de tous ces " contacts " la valeur d'une relation singulière : tel est l'enjeu de cette philosophie.