Economie végétale des espaces portuaires en Méditerranée romaine : alimentation, productions locales, échanges et paysages - Grand Format

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Margaux Tillier - Economie végétale des espaces portuaires en Méditerranée romaine : alimentation, productions locales, échanges et paysages.
La période romaine voit s'opérer des changements d'ordre culturel et économique, déjà amorcés par l'établissement des contacts en Méditerranée... Lire la suite
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Résumé

La période romaine voit s'opérer des changements d'ordre culturel et économique, déjà amorcés par l'établissement des contacts en Méditerranée nord-occidentale durant l'âge du Fer. Les ports, zones d'interface entre la Méditerranée et l'intérieur des terres, constituent un objet d'étude intéressant pour aborder les dynamiques de circulation des denrées végétales et d'acclimatation des nouvelles plantes.
L'objectif de ce travail est de caractériser l'économie végétale des zones portuaires méditerranéennes, et pour cela, nous utilisons comme outil la carpologie, c'est-à-dire l'étude des graines et des fruits archéologiques. Ce travail est basé sur l'analyse carpologique d'échantillons inédits provenant de 14 sites archéologiques localisés en Gaule méridionale et en Adriatique (Istrie et Dalmatie). Ces sites correspondent à des espaces portuaires et à des sites de production littoraux.
Ils livrent un matériel abondant, dont la majorité est conservée par imbibition. Nous proposons une synthèse multiscalaire des données carpologiques disponibles sur les plantes économiques et ornementales. Une première analyse comprend les ports et villae littorales, et leur l'arrière-pays, à l'échelle du bassin nord-occidental et central de la Méditerranée. Une réflexion plus large est ensuite menée à l'échelle de la Méditerranée, en s'appuyant sur les données disponibles sur les zones portuaires du pourtour méditerranéen.
La confrontation des sources archéobotaniques révèle l'usage d'un cortège diversifié de ressources végétales, les céréales, la vigne, le figuier et l'olivier figurant parmi les taxons les plus récurrents. Le changement d'ère se caractérise par la généralisation en Méditerranée nord-occidentale de l'usage de nombreuses denrées et l'adoption de nouveaux produits tels que les pêches, les noix, les pignons de pin et les mûres.
La consommation en contexte domestique de certains fruits - dattes, sébestes, jujubes - semble réservée à une population urbaine privilégiée. L'étude de contenus de récipients céramiques a permis d'identifier diverses préparations alimentaires et notamment des conserves de fruits, qui font écho à des recettes transmises par les auteurs antiques. C'est aussi dans l'aménagement paysager que s'illustre la diffusion des valeurs romaines, avec l'introduction, dès le changement d'ère, de nouvelles plantes ornementales.
Les analyses de morphométrie géométrique appliquées à des pépins de raisins et des noyaux d'olives archéologiques, issus de dépotoirs et de contenus en céramique, apportent un nouvel éclairage sur la diversité variétale passée de la vigne et de l'olivier. Formes cultivées et formes peu sélectionnées, proches morphologiquement de la vigne et de l'olivier sauvages, sont cultivées et utilisées conjointement durant l'Antiquité pour la production du vin et de l'huile et pour les fruits (raisins et olives) destinés à la table.

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