Ecologie sociale et langue française en Afrique noire
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages166
- PrésentationBroché
- Poids0.2 kg
- Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-343-05023-2
- EAN9782343050232
- Date de parution01/02/2015
- CollectionEtudes africaines
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Contrainte à bâtir sa demeure dans sa nouvelle niche écologique, la langue française en Afrique noire est exposée au risque de "se perdre", à explorer les voies escarpées de "difficiles" constructions et expressions qui réfèrent au lieu dit "tangible" - sorte de "topologie verbale" qui ramène à l'espace. Voies que Jean-Alexis Mfoutou explore avec science. Le lieu tangible est là mais il faut encore à la langue venue d'ailleurs le constituer, s'y articuler dans la parole, jusqu'à ce qu'elle devienne os pris de ses os, chair prise de sa chair - entendue comme être vivant fragile, vulnérable -, jusqu'à ce qu'elle dise le réel tel qu'il est ici perçu.
Alors, la nouvelle niche écologique - terre d'accueil - devient, pour la langue, "puits", source ou ressource. Alors, la langue venue d'ailleurs apprend à vivre du lieu tangible, pour entrer en mouvement, en vie. C'est à un parcours dans les lieux où se constitue "l'architecture intime" des locuteurs africains et où le français - langue déplacée - se diversifie en prenant les couleurs locales que le lecteur est ici convié.
Alors, la nouvelle niche écologique - terre d'accueil - devient, pour la langue, "puits", source ou ressource. Alors, la langue venue d'ailleurs apprend à vivre du lieu tangible, pour entrer en mouvement, en vie. C'est à un parcours dans les lieux où se constitue "l'architecture intime" des locuteurs africains et où le français - langue déplacée - se diversifie en prenant les couleurs locales que le lecteur est ici convié.
Contrainte à bâtir sa demeure dans sa nouvelle niche écologique, la langue française en Afrique noire est exposée au risque de "se perdre", à explorer les voies escarpées de "difficiles" constructions et expressions qui réfèrent au lieu dit "tangible" - sorte de "topologie verbale" qui ramène à l'espace. Voies que Jean-Alexis Mfoutou explore avec science. Le lieu tangible est là mais il faut encore à la langue venue d'ailleurs le constituer, s'y articuler dans la parole, jusqu'à ce qu'elle devienne os pris de ses os, chair prise de sa chair - entendue comme être vivant fragile, vulnérable -, jusqu'à ce qu'elle dise le réel tel qu'il est ici perçu.
Alors, la nouvelle niche écologique - terre d'accueil - devient, pour la langue, "puits", source ou ressource. Alors, la langue venue d'ailleurs apprend à vivre du lieu tangible, pour entrer en mouvement, en vie. C'est à un parcours dans les lieux où se constitue "l'architecture intime" des locuteurs africains et où le français - langue déplacée - se diversifie en prenant les couleurs locales que le lecteur est ici convié.
Alors, la nouvelle niche écologique - terre d'accueil - devient, pour la langue, "puits", source ou ressource. Alors, la langue venue d'ailleurs apprend à vivre du lieu tangible, pour entrer en mouvement, en vie. C'est à un parcours dans les lieux où se constitue "l'architecture intime" des locuteurs africains et où le français - langue déplacée - se diversifie en prenant les couleurs locales que le lecteur est ici convié.