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Sous les éclats d'un soleil dont l'excentrique exploit est d'être nocturne, on s'engouffre en toute quiétude avec Christiane Okang Dyemma, la poétesse aux oxymores tonitruants, dans " les méandres d'un tunnel " aux " menaçantes dents de cactus ", toutefois agrémenté d'un " éden parsemé d'hibiscus ". Un éden où règne une splendide gent féminine " aux paroles parlantes ". Et voici la femme, " captivante coquille " " vibrante de vie partage ".
Voici nos charmantes rurales " emmitouflant la terre de convaincants frissons ", sans oublier " Messieurs les dames d'Afrique " " hissant le trophée de la gloire d'un combat sans relâche " et la " Sublime maman-en-chef " de l'illustre Maison Blanche " resplendissante d'agissante matière grise ". Mais quel est ce mystérieux tunnel si ce n'est l'ondoyant tunnel de la vie ? La vie aux prises avec les doux zigzags d'un vacillant clair-obscur.
On en sort néanmoins subjugué sous la gracieuse et inédite onction des édifiantes productions terriennes que sont ce " bon vieux Ngouon " du Cameroun et cette " magie carnavalesque " à travers " les merveilles bariolées " de la Guadeloupe natale de l'auteure.