Eclats de cristal. En forêt gabonaise

Par : Caroline Riegel

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  • Nombre de pages245
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,6 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7529-0550-5
  • EAN9782752905505
  • Date de parution06/10/2011
  • ÉditeurPhébus (Editions)
  • PréfacierChristian Dedet

Résumé

"A vingt-six ans, détachée en mission professionnelle - ingénieur en constructions hydrauliques -, je suivis, un an durant, les travaux de surélévation d'un barrage situé en plein coeur de la forêt vierge et ondoyante des monts de Cristal. La communauté restreinte de Blancs - nous fûmes deux Français présents pendant toute la durée du chantier, d'âge, de situation et de services différents - influença la vie de la base.
Il n'y avait pas de village et guère d'activité. Passé huit mois, j'avoue avoir éprouvé quelque faiblesse morale, une sorte d'anémie des tropiques, un ennui exacerbé par la routine du chantier et son isolement. Certes, j'habitais un lieu grandiose, au milieu d'une débauche de nature; mais sans le loisir de m'y enfouir pleinement. Chahutée par cette terre ivre d'extrêmes, j'ai éprouvé la nécessité de vider ma tête trop pleine.
Il me fallait digérer le défilé d'histoires peu banales, dont, novice, je ne percevais pas toujours le sens. Les premiers mots de cette vie de broussarde jaillirent presque d'eux-mêmes".
"A vingt-six ans, détachée en mission professionnelle - ingénieur en constructions hydrauliques -, je suivis, un an durant, les travaux de surélévation d'un barrage situé en plein coeur de la forêt vierge et ondoyante des monts de Cristal. La communauté restreinte de Blancs - nous fûmes deux Français présents pendant toute la durée du chantier, d'âge, de situation et de services différents - influença la vie de la base.
Il n'y avait pas de village et guère d'activité. Passé huit mois, j'avoue avoir éprouvé quelque faiblesse morale, une sorte d'anémie des tropiques, un ennui exacerbé par la routine du chantier et son isolement. Certes, j'habitais un lieu grandiose, au milieu d'une débauche de nature; mais sans le loisir de m'y enfouir pleinement. Chahutée par cette terre ivre d'extrêmes, j'ai éprouvé la nécessité de vider ma tête trop pleine.
Il me fallait digérer le défilé d'histoires peu banales, dont, novice, je ne percevais pas toujours le sens. Les premiers mots de cette vie de broussarde jaillirent presque d'eux-mêmes".