Prix Pierre-François Caillé de la traduction

Echolalies. Essai sur l'oubli des langues

Par : Daniel Heller-Roazen

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  • Nombre de pages292
  • PrésentationBroché
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-02-085924-0
  • EAN9782020859240
  • Date de parution18/01/2007
  • CollectionLa Librairie du XXIe siècle
  • ÉditeurSeuil
  • TraducteurJustine Landau

Résumé

Répétition automatique de mots prononcés par autrui : c'est ainsi que les scientifiques ont défini, depuis le dix-neuvième siècle, le phénomène exceptionnel que l'on nomme écholalie, dont l'étude relève, dit-on, de la psychologie. Sans se borner à cette acception médicale, Daniel Heller-Roazen donne à l'écholalie un sens inédit, qui la mène jusqu'à ce seuil où elle se confond avec le concept même de langage.
Dans de courts chapitres, qui tiennent à la fois de la fable et de l'essai, une seule thèse s'énonce : chaque langue est l'écho d'une autre, dont elle ne cesse de porter témoignage. Plus radicalement, chaque langue est l'écho de ce babil enfantin dont l'effacement a permis la parole. La démonstration se fait ici à l'aide de textes divers : y participent tour à tour la mythologie, la psychanalyse, la théologie, la littérature et la linguistique.
D'Ovide et de Dante à Edgar Allan Poe et à Elias Canetti, des idiomes sacrés du judaïsme et de l'islam aux dialectes en voie de disparition, de la langue maternelle des poètes aux parlers rêvés des savants, les vingt-et-une " écholalies " qui composent cet ouvrage tracent un parcours singulier. Un livre qui invite à réfléchir sur la nature de cet animal oublieux qu'est l'homme, dont les langues lui sont continûment dérobées par le temps.
Répétition automatique de mots prononcés par autrui : c'est ainsi que les scientifiques ont défini, depuis le dix-neuvième siècle, le phénomène exceptionnel que l'on nomme écholalie, dont l'étude relève, dit-on, de la psychologie. Sans se borner à cette acception médicale, Daniel Heller-Roazen donne à l'écholalie un sens inédit, qui la mène jusqu'à ce seuil où elle se confond avec le concept même de langage.
Dans de courts chapitres, qui tiennent à la fois de la fable et de l'essai, une seule thèse s'énonce : chaque langue est l'écho d'une autre, dont elle ne cesse de porter témoignage. Plus radicalement, chaque langue est l'écho de ce babil enfantin dont l'effacement a permis la parole. La démonstration se fait ici à l'aide de textes divers : y participent tour à tour la mythologie, la psychanalyse, la théologie, la littérature et la linguistique.
D'Ovide et de Dante à Edgar Allan Poe et à Elias Canetti, des idiomes sacrés du judaïsme et de l'islam aux dialectes en voie de disparition, de la langue maternelle des poètes aux parlers rêvés des savants, les vingt-et-une " écholalies " qui composent cet ouvrage tracent un parcours singulier. Un livre qui invite à réfléchir sur la nature de cet animal oublieux qu'est l'homme, dont les langues lui sont continûment dérobées par le temps.