Echo de l'art conceptuel dans l'esthétique analytique

Par : Cécile Angelini
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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-343-01580-4
  • EAN9782343015804
  • Date de parution01/09/2013
  • CollectionL'art en bref
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

A quelles conditions peut-on parler d'"oeuvre d'art" ? C'est la question à laquelle ce texte tente de répondre en faisant dialoguer l'esthétique analytique et l'art conceptuel - deux courants (l'un philosophique, l'autre artistique) qui ont élaboré, pendant la deuxième moitié du XXe siècle, une réflexion stimulante sur les présupposés de l'art. Les philosophes Morris Weitz, Nelson Goodman, Arthur Danto et George Dickie ont en effet dirigé leur réflexion sur le contexte dans lequel s'inscrivent les oeuvres plutôt que sur les qualités intrinsèques de ces dernières, tandis que les artistes conceptuels, en opérant une dématérialisation de l'oeuvre, ont inscrit ce questionnement au sein même de leur pratique.
En s'appuyant sur ces réflexions, ce livre propose de penser l'oeuvre comme un processus au centre d'un noeud relationnel entre l'artiste, le spectateur, l'institution et la théorie. Il espère faire apparaitre deux conditions minimales à l'art : l'existence d'un auteur (singulier ou pluriel) dont l'intention est de "faire oeuvre" et la présence d'une pratique établie - un monde de l'art.
A quelles conditions peut-on parler d'"oeuvre d'art" ? C'est la question à laquelle ce texte tente de répondre en faisant dialoguer l'esthétique analytique et l'art conceptuel - deux courants (l'un philosophique, l'autre artistique) qui ont élaboré, pendant la deuxième moitié du XXe siècle, une réflexion stimulante sur les présupposés de l'art. Les philosophes Morris Weitz, Nelson Goodman, Arthur Danto et George Dickie ont en effet dirigé leur réflexion sur le contexte dans lequel s'inscrivent les oeuvres plutôt que sur les qualités intrinsèques de ces dernières, tandis que les artistes conceptuels, en opérant une dématérialisation de l'oeuvre, ont inscrit ce questionnement au sein même de leur pratique.
En s'appuyant sur ces réflexions, ce livre propose de penser l'oeuvre comme un processus au centre d'un noeud relationnel entre l'artiste, le spectateur, l'institution et la théorie. Il espère faire apparaitre deux conditions minimales à l'art : l'existence d'un auteur (singulier ou pluriel) dont l'intention est de "faire oeuvre" et la présence d'une pratique établie - un monde de l'art.